Fait inédit : les yakusa ont désormais leur gazette, qui a été récemment distribuée à ses 28 000 membres. Elle s’intitule Yamaguchi-gumi Shinpo (« La gazette du clan Yamaguchi ») et ne se trouve ni en kiosque, ni sur abonnement, mais circule en interne.
Les valeurs de la pègre japonaise y sont rappelées et les troupes y sont remotivées par un éditorial de Kenichi Shinoda, le grand patron du clan Yamaguchi, l’un des plus puissants au Japon. Ce dernier explique qu’en période de crise, les yakusa ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers et leur « marque » s’ils veulent continuer à développer leurs affaires.
Les membres pourront également y trouver des jeux comme le Go ou le Shogi, des poèmes traditionnels japonais, et même une rubrique « people » évoquant la vie privée des gros bonnets de la pègre. La périodicité du journal n’est pas encore connue.
La mafia japonaise œuvre sur plusieurs théâtres : trafic de drogue, jeux d’argent, prostitution, racket, usure, ainsi que des actifs dans la finance et l’immobilier. Elle n’est pas officiellement hors-la-loi bien que de plus en plus de lois permettent aux autorités de lutter contre ses activités.
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