Décidément les Européens sont (à juste titre) fâchés avec Google. Après une nouvelle condamnation en appel mais susceptible de recours (voir notre encadré ci-dessous) à une amende de 4,1 milliards d’euros, ce sont cette fois ci les éditeurs européens qui réclament nettement plus.
Voir aussi : Google devrait payer une amende de 4,1 milliards d’euros pour abus de position dominante
Les pratiques hostiles à la libre concurrence de Google
Le libéralisme américain bien compris, c’est la liberté d’entreprendre sur tous les marchés pour les firmes yankees et un quasi-monopole pour elles-mêmes. C’est ce que Google applique pour son moteur de recherches Chrome, pour son comparateur de prix mais aussi et surtout sur le marché de la publicité en ligne.
25 milliards de dollars en jeu
Les éditeurs de la presse écrite ou numérique aussi bien que les éditeurs de jeux vidéo sont (mal) payés pour le savoir. Google et Facebook dans l’ordre encaissent entre 60 et 80% des revenus de la publicité en ligne. C’est un des affres de la presse écrite ; les ventes papier diminuent, et si les ventes numériques augmentent, la valeur ajoutée part en Californie.
Forts de cette regrettable constatation, un regroupement d’éditeurs de l’UE et anglais va déposer une plainte auprès de tribunaux de Grande-Bretagne et des Pays-Bas. Une somme de 25 milliards d’euros pourrait être en jeu, un montant respectable même pour le géant américain. À suivre…