La publication en septembre 2012 de photos montrant Kate Middleton seins nus dans le magasine Closer n’avait pas été du goût de la famille royale britannique et de la presse anglaise, notamment du tabloïd The Sun qui avait crié au scandale et appelé à débusquer « le rat » ayant pris la photo (« Find the rat »).
À la une des journaux du monde entier après son accouchement la semaine dernière, la duchesse de Cambridge aurait préféré ne pas voir publier quelques photos d’elle « topless » prises lors de ses vacances dans le sud de la France. Parues le 14 septembre 2012, le couple royal avait obtenu gain de cause quatre jours plus tard auprès du juge des référés de Nanterre, en interdisant la cession et toute nouvelle diffusion des photos de la femme du prince William. Par ailleurs, une plainte au pénal avait été diffusée afin d’identifier le ou les paparazzi.
Dix mois après l’enquête semble aboutir puisque selon l’AFP, évoquant des sources proches de l’enquête, un photographe français a été mis en examen pour « atteinte à la vie privée par fixation ou transmission d’une image d’une personne », en juin et un second est dans la ligne de mire de la justice et devrait être inculpé prochainement. Appartenant à la même agence, ils sont tous les deux soupçonnés d’être les auteurs du cliché controversé. Ces deux photographes viennent s’ajouter à la longue liste des mises en examen : la directrice de la rédaction de Closer, Laurence Pieau, accusée d’avoir diffusé les clichés « volés » ; Ernesto Mauri, le représentant légal de Mondadori France, éditeur de Closer, ainsi qu’une photographe et le directeur général délégué du quotidien La Provence.
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