Télérama, sa chasse à l’homme, homme entendu en tant que participant du groupe mâle, son wokisme, sa fin de règne pour son actuelle directrice de rédaction et la bien difficile transition pour celle qui va reprendre en main les ciseaux (nous voulons dire par là les instruments symboliques de la castration du genre honni).
17 ans de règne féministe pour Fabienne Pascaud
L’ambiance à Télérama, c’est entre Clémentine Autain et Sandrine Rousseau, alias Sardine Ruisseau. Les agissements « sexistes » masculins sont étroitement surveillés, l’appel à la délation vers un organisme extérieur (remplaçant le Grand Inquisiteur) est vivement encouragé, enquêtes secrètes, mort sociale et licenciement des coupables. Ajoutons qu’en mai 2021, l’entreprise sera condamnée pour licenciement abusif par les prud’hommes pour des harcèlements sexuels purement inventés.
Voir aussi : Puritanisme et chasse à l’homme à Télérama
Depuis 2019, le Grand Inquisiteur choisi par Fabienne Pascaud, la directrice des rédactions, c’est le cabinet Egae, fondé par la militante féministe Caroline De Haas, ancienne militante de l’UNEF et du PS, ancienne porte-parole de Benoît Hamon et de Cécile Duflot, ancienne conseillère de Najat Valaud-Belkacem, ancienne candidate PC/EELV à Paris aux élections législatives de 2017, De Haas avait toutes les qualités pour devenir Grande Inquisitrice. Un simple regard (« il me matait en permanence »), une blague un peu osée, une simple avance, et hop au bûcher ou – par mesure de clémence – aux ciseaux !
Fabienne adoube Valérie qui a eu un peu de mal
Fabienne Pascaud a soutenu sa numéro 2, Valérie Hurier pour lui succéder (source Lettre A). Mais pour cela il faut un vote majoritaire de la rédaction. Patatras, Valérie n’obtient le 1er décembre que 59 voix alors que 64 sont nécessaires. En place depuis 1988, elle est alors perçue comme la continuité de la continuité. Ce premier vote sera annulé pour des raisons techniques. Le 8 décembre, Valérie Hurier obtiendra finalement une majorité, 70 oui, 47 non, 9 bulletins blancs. Une bien faible victoire, sans doute remportée en l’absence de plan de remplacement. Toutes nos condoléances aux employés masculins de l’entreprise, au moins ceux qui ne sont pas encore réduits à l’état de flan, nous sommes certains qu’il en reste, nos encouragements vous accompagnent.
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