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Capturé par les rebelles syriens, un photographe raconte

30 août 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Capturé par les rebelles syriens, un photographe raconte

Temps de lecture : 2 minutes

Le photographe indépendant américain Matthew Schrier, qui s’est rendu en Syrie et a été capturé par les rebelles islamistes, a raconté son calvaire dans les médias la semaine dernière.

Matthew Schri­er a été enlevé le 31 décem­bre 2012 par le groupe Front al-Nos­ra, proche d’Al-Qaïda. Tout d’abord très polis et cour­tois avec lui, allant même jusqu’à lui pro­pos­er du thé, les rebelles ont ensuite brusque­ment changé de com­porte­ment. Enfer­mé dans une prison où il pou­vait enten­dre les autres détenus crier sous les coups, le pho­tographe s’est rapi­de­ment vu deman­der ses codes de carte de crédit et celui de sa boîte mail. Ses ravis­seurs vont s’en servir pour pass­er des com­man­des sur inter­net (ordi­na­teurs porta­bles, tablettes, pièces détachées de Mer­cedes Benz…) et envoy­er des cour­riels ras­sur­ants à sa mère.

Fin jan­vi­er, il est trans­féré dans une autre prison et tombe sur un autre améri­cain « qui sem­blait être là depuis cent ans ». Après la décou­verte d’un trou dans les cel­lules des deux hommes, les ravis­seurs vont sévir : 115 coups sur la plante des pieds avec un câble épais. S’en suiv­ra une série d’interrogatoires et de tor­ture pour savoir s’il est de la CIA. Épuisé, Matthew Schri­er fini­ra par l’avouer pour que les coups s’arrêtent.

Con­ver­ti de force à l’islam, ses con­di­tions vont alors s’améliorer. Le 29 jan­vi­er, il parvient à s’échapper à tra­vers une petite lucarne. Son cama­rade, trop cor­pu­lent, a du rester sur place. « C’est la chose la plus dure que j’ai eue à faire. (…) C’est dur de pass­er à autre chose parce qu’il est tou­jours là-bas », a‑t-il con­fié à CNN.

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