Karl Zéro, journaliste gonzo
Depuis quarante ans, Karl Zéro sévit dans le milieu journalistique. Volontiers critique vis-à-vis de celui-ci, il y a implanté un nouveau type de journalisme : le gonzo. Animateur phare de Canal+, il a perdu son poste suite à l’affaire Allègre et est devenu aujourd’hui une personnalité qui suscite le débat et l’intérêt.
Origines et formation
Karl Zéro naît le 6 août 1961 à Aix-les-Bains. Il est le dernier fils de Guy et Annick Tellenne. C’est une famille bourgeoise qui vit dans le VIIe arrondissement de Paris. Le père, né en 1909, normalien (promotion 1929 Lettres), est reçu à l’agrégation de lettres en 1933. Sympathisant gaulliste, il devient conseiller culturel d’André Malraux avant de finir sa carrière comme sous-directeur de l’Institut français d’Athènes. Dans les années 70 et 80, il publie deux romans. La mère de Karl Zéro, quant à elle, est licenciée de lettres et de droit. D’abord enseignante, elle devient ensuite journaliste puis finit animatrice sur la chaîne catholique KTO.
Le couple a quatre enfants. L’aîné, Olivier, naît en 1948. Vient ensuite Bruno, né en 1951, qui aura une certaine notoriété sous le pseudonyme de Basile de Koch en tant qu’humoriste et chroniqueur. Il est suivi deux ans plus tard d’un autre frère, Éric, parfois connu sous le pseudonyme de Raoul Rabut, lauréat du prix Henri Mondor en 1988. Puis vient enfin Marc.
La famille Tellenne est catholique et gaulliste. Comme le confiera plus tard Karl Zéro, « Dans ma famille, on ne plaisante pas avec Jésus ! »[1]. Dès ses 6 ans, Marc est donc scolarisé dans le privé catholique au sein du groupe scolaire La Rochefoucauld aux côtés de ses frères. Le quatuor est alors surnommé « les frères 4 bras » à cause de leur habitude de mettre une veste sur leur soutane afin de pouvoir coller des gifles furtives[2]. Dès ce moment, de manière consciente ou non, le benjamin de la famille se construit en opposition partielle avec son milieu : « À 6 ans déjà je suis une forte tête. Puni pour une tricherie à un concours absurde, je comprends bien combien ce monde est hypocrite et je décide de ne plus jamais être un mouton »[3]. Nous sommes alors dans les années 60, et mai 68 déferle sur la France. Avec ses trois aînés, Marc découvre la culture des sixties, « je vis à fond les sixties à dix ans ! »[4].
En 1976, influencé par l’esprit punk, Marc Tellenne devient Karl Zéro. S’il abandonne rapidement le look de l’époque, il en garde le pseudo et la philosophie. L’emploi du pseudonyme est une pratique courante à cette époque et particulièrement au sein de la famille, où Bruno devient Basile, Éric devient Raoul et Marc devient Karl. Toujours scolarisé au sein de La Rochefoucauld, Karl est un élève moyen, ni particulièrement bon, ni particulièrement mauvais. Dévorant les vieux numéros de Match des années 50–60 appartenant à ses grands-parents, à la consternation de son père, il acquiert une solide culture historique sur la période très contemporaine, mais, surtout, il sent naître chez lui une vocation, celle du journalisme.
Parcours professionnel
Son bac obtenu de justesse grâce au dessin, Karl Zéro entame une carrière de dessinateur de BD. Sa première publication est un comics intitulé Tintin est-il juif ? dans le fanzine Jalons. Nous sommes alors en 1980. Cette année-là, Karl publie un second comics intitulé Les aventures d’Edmond, toujours dans Jalons, qui lui donnera une petite reconnaissance.
Dans cette période, il rencontre alors celui qu’il considère comme son maître et qui, de son propre aveu, lui « met le pied à l’étrier »[5], Jean-François Bizot, le patron d’Actuel. Karl Zéro y entre en 1981 et se spécialise dans les interviews de star. L’année précédente, toujours dans sa période bande dessinée, il avait rejoint les rédactions de Métal Hurlant, Charlie Hebdo, L’Écho des savanes et Zoulou. De ses propres mots, cette expérience est un « four » et le journalisme est ce qui va le sauver[6]. Bizot étant aussi le patron de Radio Nova, Karl Zéro rejoint l’équipe de cette jeune radio où il y rencontre celle qui deviendra son épouse : Anne-Laure Chaptel alias Daisy d’Errata. Encore un pseudo. Jusqu’en 1986, ils vont présenter des émissions radiophoniques parodiques. C’est à cette période également que Karl s’oriente vers le gonzo, un style journalistique peu répandu alors en France où le reportage se fait à la première personne. Il en publie plusieurs dans les colonnes d’Actuel avec un ton satirique voire absurde.
Malgré cette expérience, Karl n’avait pas rompu avec le fanzine Jalons, qui comptait parmi ses piliers son frère Basile de Koch. Dans cette revue, il va publier plusieurs parodies de médias au long cours. Le Monde devient Le Monstre, France Dimanche est rebaptisé France Démence et Libération est renommée L’Aberration.
Dans la seconde moitié des années 80, il commence à se faire remarquer par ses interviews publiées dans Globe et Lui. En 1986 il rejoint Europe 1 où il anime une émission baptisée Géant Gratuit au côté de Doug Headline, pseudonyme du fils de Jean-Patrick Manchette, Tristan. Les pseudonymes étaient, nous le constatons, la signature de l’époque. Karl conserve alors le ton irrévérencieux qui l’a conduit jusque-là. Néanmoins, cela fera sa perte. Une blague sur la sexualité de Jacques Chirac, qui est alors Premier ministre, le poussera vers la sortie au bout de seulement quatre mois. Il atterrit alors chez TF1 où, au côté de Jean-Yves Lafesse, il anime l’émission Pirates. Néanmoins, là encore, l’humour jugé « déplacé » de Karl le conduit vers la sortie et l’émission n’a eu qu’un seul numéro, en septembre 1987.
Humour post-68
La constance de la carrière journalistique de Karl Zéro est son irrévérence vis-à-vis des puissants, un bras d’honneur fait aux vieilles institutions, l’Église ou l’État, dans un enrobage d’humour et de culture post-68. Nous sommes en 1987 et une chaîne, inscrite justement dans l’esprit du gonzo cher à Karl, a été inaugurée trois ans plus tôt : Canal+.
En 1988, Alain de Greef vient chercher Karl Zéro pour l’intégrer à la jeune équipe de Nulle Part Ailleurs avec Antoine de Caunes. Il écrit alors des sketchs politiques supportés par la technologie du Flame, un trucage qui permet donc de voir VGE faire ses vœux avec son épouse qui brûle à côté. Cinq ans après son arrivée dans Nulle Part Ailleurs, il anime le Zérorama, un journal satirique qui brocarde, entre-autres, le gouvernement Balladur et les médias le soutenant.
Parallèlement, il anime une émission sur RMC aux côtés d’Antoine de Caunes et d’Albert Algoud.
En 1996, Canal+ lui confie les rênes du Vrai Journal. Diffusé pendant dix ans, le dimanche à 12h30, Karl Zéro veut amener une bouffée d’air frais au microcosme journalistique en disant ce que les autres n’osent pas dire. Par son profil, n’ayant ni carte de presse, ni le statut de journaliste, mais profitant tout de même de la notoriété que lui apporte ce métier, il réalise une émission mêlant reportages sérieux et sketchs avec la complicité de son épouse. Durant sa diffusion, l’émission aura des moments forts, comme celui où Karl Zéro doit identifier le cadavre de Jean-Hedern Hallier à la morgue de Trouville-sur-Mer, ou encore l’affaire Allègre. C’est cette dernière qui coûtera à Karl Zéro sa place sur Canal+. Vrai succès d’audience, le format de cette émission inspirera un certain Yann Barthès, qui en reprendra l’armature pour façonner ce qui sera Le Petit Journal. L’émission prend fin en mai 2006, avec le renvoi de Karl Zéro du groupe Canal+.
Pendant les dix ans qu’il passe à la tête du Vrai Journal, Karl ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. En 1999, sur Europe 1, il anime une émission politique quotidienne où il tutoie ses invités, créant là une de ses marques de fabrique. En 2004, sur Canal+, il anime l’émission C’est quoi ce jeu ?
Après être parti de Canal, Zéro il atterrit sur 13e rue où il anime Les faits Karl Zéro qui se penche sur des dossiers criminels non résolus et parfois sensibles. Il consacre, entre autres, une émission à l’affaire Grégory ainsi qu’au fichier de Zandvoorst. Il triple l’audience de la chaîne à cette période et il obtient une diffusion sur un créneau de 90 minutes en prime time en 2009–2010. En 2013, RMC Découverte coproduit et diffuse en prime time ces documentaires, rebaptisés Les Dossiers Karl Zéro.
Parallèlement, il anime, entre 2008 et 2010, une quotidienne sur BFMTV diffusée en seconde partie de soirée où il interviewe une personnalité politique sur le modèle de l’américain Larry King. En septembre 2009, la chaîne lui confie l’émission Sarko Info, diffusée de 20 h 35 à 21 h tous les jours, où il anime un journal commenté par Nicolas Sarkozy, imité pour l’occasion par Michel Guidoni. Fort de son succès, l’émission a droit à une deuxième saison en 2010, plus longue de huit minutes, avant d’être déprogrammée en avril 2011.
D’août 2016 à juin 2017, il anime une chronique sur France Info, intitulée Si j’étais…, où il se met dans la peau d’un personnage du jour. En 2019, il revient sur Europe 1 avec d’abord Karl Zéro et ses tontons flingueurs, un quiz entouré de personnalités, puis anime ensuite Culture culte diffusée samedi et dimanche.
Outre sa carrière télé, Karl Zéro a également une place sur le web et, plus récemment, dans la presse papier. Sur le web d’abord : en septembre 2006, juste après son renvoi de Canal, il crée Web2Zéro, où il réunit sa communauté de « zéronautes » postant des contenus parodiques proches du Vrai Journal. Durant la présidentielle de 2007, il anime sur AOL Le Club du Net, une émission politique produite par son épouse Daisy d’Errata. Mi-mars 2007, il anime le JT2Zéro, relayant l’actualité de la fin de la campagne présidentielle. En 2015 enfin, il lance Karl Zéro Absolu, une chaîne YouTube compilant les grands moments de ces années Canal ainsi que certains reportages de 13e rue. Le Vrai Journal a eu droit, pendant deux années entre 2000 et 2002, à une édition papier. En 2019, il participe à l’émission Mask Singer diffusée sur TF1. En avril 2021, Karl Zéro lance sa revue L’Envers des affaires, une revue qui s’inscrit dans la suite des documentaires diffusés sur 13e rue, où avec une équipe de journalistes il se penche sur diverses affaires judiciaires, mais aussi sur les affaires de pédocriminalité, devenue un combat de Karl Zéro depuis l’affaire Allègre.
Publications
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- Que sais-je ? Rien, 1989
- Zéro partout, 1990
- Le tronc, le roman, avec son frère Raoul Rabut, 1993
- Lettres piégées, avec Albert Algoud, 1995
- Nique ton maire, avec Christophe Bertin, 1996
- Ils ont osé le dire à Karl Zéro, 2000
- Farce nationale, 2001
- Dans la peau de Luka Magnotta, Histoire d’un web-killer, 2013
- Disparitions, « que sont-elles devenues ? », 2014
- Coupable ? Non-coupable !, 2016
- Étouffées : Quand la justice enterre les affaires, 2016
- 1 sur 5, manifeste contre la pédocriminalité, 2020
Filmographie
- 1993 : Le tronc
- 2005 : Dans la peau de Jacques Chirac (également producteur)
- 2007 : Ségo et Sarko sont dans un bateau (également producteur)
- 2008 : Being W : dans la peau de Georges Bush (également producteur)
- 2008 : Starko ! Un an dans la peau de Sarko
- 2010 : Dans la peau de Fidel Castro
- 2012 : Dans la peau de Vladimir Poutine
- 2012 : Chirac rebat la campagne
- 2013 : Moi, Luka Magnotta (également producteur)
- 2014 : Dans la peau de Kim Jong Un (également producteur)
- 2015 : Charles Trenet, l’ombre au tableau (également producteur)
- 2016 : Yves Montand, l’ombre au tableau (également producteur)
- 2016 : Dans la peau d’Hillary Clinton (également producteur)
- 2018 : Kadyrov, Ubu dictateur de Tchétchénie
- 2019 : Alain Delon, l’ombre au tableau
- 2021 : 1 sur 5, le film – La pédocriminalité en France
Controverse
Le 1er juin 2003, il lit, sur le plateau du Vrai Journal, une lettre envoyée par Patrice Allègre, un tueur en série incarcéré depuis l’année d’avant, dans laquelle ce dernier s’accuse du meurtre d’un jeune travesti et d’une prostituée et mêle différents notables de Toulouse à l’affaire. Karl Zéro lit, en accord avec la direction de Canal+, la lettre à l’antenne en se gardant bien de citer les noms des notables mentionnés. C’est Le Monde qui donne les noms dans son édition du 3 juin. Parmi eux, Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse et président du CSA à l’époque. L’affaire prend alors des airs de feuilleton, chaque média se jette dessus. Karl Zéro diffusera le témoignage de Fanny, une prostituée liée à l’affaire. Il sera par la suite accusé d’avoir acheté ce témoignage. Finalement, Allègre, conseillé par l’un de ses avocats Gilbert Collard, reviendra sur son témoignage en accusant Karl Zéro de lui avoir versé 15 000 € en échange de son faux témoignage. Selon Karl Zéro, qui raconte les faits dans le premier numéro de L’Envers des affaires, Collard aurait obtenu ce changement d’Allègre pour se venger d’un coup que lui avait fait Zéro des années avant, lors de l’affaire du cimetière juif de Carpentras. Perdant sa place à Canal suite à cela, la justice relaxera Karl Zéro en 2012 pour cette même affaire.
Parcours militant
Non encarté, Karl Zéro a agrémenté sa carrière de quelques sorties laissant voir ses opinions. Si son frère fréquente parfois les milieux de droite, ayant même écrit pour Charles Pasqua, et si son père était gaulliste, Karl Zéro, lui, s’inscrit plutôt au sein de la gauche, même s’il n’a jamais renié son catholicisme. Dans la seconde moitié des années 90, il déclare par exemple qu’il faut interdire Le Pen d’antenne. Il admet avoir voté Mitterrand en 81 et 88. En 95, il a voté Laguiller au premier tour, et pour le second il avoue : « j’aurais bien voté Chirac au deuxième tour. Mais, il faisait beau. On a été à Deauville. »[7].
L’une de ses obsessions est de voir arriver l’extrême droite au pouvoir, ce qui serait pour lui un motif valable pour faire sécession. En 2013, il brocarde sa belle-sœur Frigide Barjot, mariée à son frère Basile de Koch, figure de la Manif pour Tous, en l’accusant de faire le jeu des extrémistes. Dans le même temps, il se déclare pour le mariage homosexuel.
Enfin, son combat principal est celui contre la pédocriminalité, sujet qu’il évoque dans sa revue l’Envers des affaires ou dans certains de ses documentaires.
Il l’a dit
« J’ai l’impression de n’être ni de droite ni de gauche. Je n’ai pas un humour encarté. Bedos m’en a félicité. Il m’a dit : Tu n’es pas marqué, tu peux tout dire. » — Libération, 23 janvier 1996
« Un sketch sur Le Pen doit être compréhensible au premier degré. En allant lui tendre le micro [Patrick] Sébastien ne s’est pas rendu compte qu’il lui servait la soupe. On peut rire de n’importe qui, mais pas avec tout le monde. », Libération, 23 janvier 1996
« L’objectivité n’existe pas à la télé. Il faut faire du journalisme d’opinion. En scénarisant l’actu, en décernant des bons ou des mauvais points. Je veux faire un 20 heures. Et vous verrez, on me le proposera… » — Libération, 23 janvier 1996
« Jean-François Bizot m’a dit que le journalisme tenait dans un triptyque : “Je vais voir, je raconte, et j’ai un avis”. Je n’ai jamais plus dévié de cette ligne. » — Vice, 9 avril 2015
« Mais c’est quoi l’objectivité ? Qui est objectif ? Ceux qui souhaitent rester en place. Ceux qui, quel que soit le pouvoir, sont aux ordres. Ils sont faciles à reconnaître, les années passent, ils sont toujours là. Ils mourront au micro. » — Vice, 9 avril 2015
« Là-bas [Chez Actuel], on écrivait nos papiers en écoutant “On My Radio” des Selecter à fond, et d’un coup, un des journalistes s’effondrait, trop défoncé pour finir son papier. Il allait ronfler sur le canap’, et un autre prenait la suite. C’était leur côté Mai 68, complètement autogéré. À l’époque je n’avais que 19 ans et je voyais ça d’un œil ébloui. C’était mon école. » — Vice, 9 avril 2015
« Dès 1996, je disais qu’il ne fallait pas inviter Jean-Marie Le Pen. Jamais. Que ça le banaliserait. Mais comme c’était un bon client, les autres s’empressaient de le faire – même sur Canal, hélas… Résultat, aujourd’hui c’est sa fille Marine qui est unanimement saluée pour avoir fait du FN un parti très républicain et tout à fait fréquentable. Que “l’UMPS” qu’elle dénonce soit total aux fraises, y a pas de débat. Mais de là à se retrouver avec 100 députés bleu marine en 2017… très vite, le marine tournera au brun. Le danger, c’est qu’il est foutu de gagner. Il faudra faire sécession si ça arrive. » — Vice, 9 avril 2015
Sur Zemmour : « Depuis, j’ai pigé : il a peur de tous les musulmans. Y’a pourtant pas de quoi, en vrai. Mais c’est comme Marine, on nous prépare sans doute en douceur à une nuit des longs couteaux. » — Vice, 9 avril 2015
« J’aime bien Yann Barthès et son producteur. » — Vice, 9 avril 2015
Nébuleuse
Karl Zéro fait ses armes avec Jean-François Bizot. Il évolue alors au sein d’une génération marquée par mai 68 où la période punk a fait son chemin. Pas étonnant donc de voir un régiment de gens sous pseudo aux côtés de Karl. C’est également avec l’esprit railleur vis-à-vis des vieilles institutions qu’il a bâti sa carrière. Pas étonnant donc de le retrouver chez Canal au côté d’Antoine de Caunes. L’un des piliers principaux de Karl est également son épouse, Daisy d’Errata (sic), jamais très loin dans ses émissions ou ses productions.
Ils l’ont dit
« J’ai aussi beaucoup regardé le Vrai Journal de Karl Zéro. » — Yann Barthès dans Le Parisien, 7 novembre 2013
« Dans sa bouche, des expressions reviennent souvent : “Tout ça est tiré par les cheveux”, “on nous balade”. Une rhétorique qui rappelle celle des membres du mouvement conspirationniste Qanon, très en vogue aux États-Unis. » — Le Parisien, 26 février 2023
« Il a parcouru les plus grands médias français, mais il a surtout été l’une des incarnations les plus connues du Canal de la grande époque » — Éric Morillot dans Les Incorrectibles, novembre 2021
« Il a le mérite de poser les vraies questions, de mettre en lumière ce dont on ne parle pas. […] Il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il bascule du mauvais côté. », Laurent Boyer, président de l’association Les Papillons, dans Le Monde, 18 mars 2023
« Il faut dire qu’en matière de complotisme, Karl Zéro n’en est pas à son coup d’essai. Dans les années 2000, il affirme sans ambages que, selon lui, les Américains “savaient” pour les attentats du 11 septembre mais ont laissé faire. », Rudy Reichstadt dans Franc-Tireur, 24 novembre 2021
Notes
[1]Paris Match, 29 avril 2014
[2]Libération, 23 janvier 1996
[3]Paris Match, 29 avril 2014
[4]Ibid.
[5]L’Envers des affaires, n° 1, mai-juillet 2021
[6]Paris Match, 29 avril 2014
[7]Libération, 23 janvier 1996