Alors que la Fédération Française de Tennis (FFT) tranchera fin octobre sur les droits de diffusion TV de Roland Garros, celle-ci joue sur la concurrence pour stimuler les prix.
Cette année, trois lots sont proposés : les droits mobiles et tablettes, les droits pour la télévision en clair, et les droits pour tous les diffuseurs (dont les chaînes payantes). Cette diversité donne du pain sur la planche à France Télévisions, qui diffuse le tournoi depuis 1987 (en déboursant 15 millions d’euros en moyenne chaque année).
« Nous souhaitons garder Roland-Garros. Mais, dans un contexte économique difficile, évidemment, nous ne pourrons pas avoir des offres qui soient inflationnistes », a commenté Rémy Pflimlin, président de France Télévisions. Car la concurrence sera féroce. Face à la chaîne qatarie BeInSport, à Canal+ (qui diffuse déjà plusieurs tournois) et peut-être à M6, le groupe public, qui se serre la ceinture, devra jouer sur son seul atout : la possibilité d’alterner un match qui s’éternise entre France 2 et France 3.
Si l’enjeu est de taille, c’est parce que le tournoi parisien rassemble chaque année énormément de téléspectateurs et qu’il est une marque phare de France Télévisions. De l’autre côté, la FFT joue sur la concurrence pour faire monter les prix dans le but de faire rénover l’enceinte sportive du bois de Boulogne…
Crédit photo : Passion Leica via Flickr (cc)