Quelques semaines après que le président ait proposé un référendum sur la suppression de la presse écrite, « le gouvernement équatorien a annoncé vendredi 20 septembre que 55 stations de radio et de télévision se verront bientôt retirer leurs autorisations de diffusion », selon Le Monde.
En effet, une nouvelle loi oblige désormais les stations radios « à présenter une déclaration sous serment certifiant qu’elles utilisent depuis deux ans en leur nom propre les fréquences leur ayant été attribuées ». Une façon de s’en prendre aux grands groupes de médias privés, hostiles au gouvernement.
Selon le président équatorien, cette loi sur la communication a pour objectif de « permettre une bonne presse, une véritable liberté d’expression », en prévoyant notamment « une nouvelle répartition des ondes en trois parts égales entre les médias publics, communautaires et les groupes privés qui jusqu’ici étaient en position dominante avec environ 80 % des fréquences » et en créant un conseil de régulation, habilité à infliger des amendes aux groupes de presse.
Source : Le Monde