Ami des crustacés, coquille médiatique
« Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce qu’on peut changer et quel impact nous pouvons avoir sur les choses en enquêtant, en révélant des informations et en mobilisant les citoyens. C’est un rôle de journaliste et de lanceur d’alerte », Femme Actuelle, 02/06/2022.
Visage lisse et symétrique et allure de gendre idéal, le journaliste vedette ressemble à s’y méprendre à son ami Martin Weill, autre « bébé Barthès » selon la formule consacrée de Daniel Schneidermann. Chroniqueur sur France Inter, animateur d’un magazine sur France 5, rédacteur en chef d’un média en ligne bien doté, il s’est imposé à trente ans à peine comme le visage de la protection de l’environnement au fil d’une carrière météorique.
Par son influence et sa capacité à faire corps avec les aspirations de la jeunesse, le jeune homme marche dans les pas de son aînée en matière de journalisme d’investigation et en anticapitalisme, Élise Lucet. Parcourant le monde tel un Tintin végétarien, il s’emploie à dénoncer les abus des multinationales et les traditions archaïques en matière de bien-être animal. Sa proximité avec les ONG et les associations, qui peut faire douter quant à sa déontologie, en font un militant de premier ordre.
En acceptant de débattre d’écologie avec Jordan Bardella en avril 2023, il a franchi la ligne rouge pour la presse libérale-libertaire en commettant le crime de « dépolitisation de l’écologie ». Hugo Clément, superficiel par profondeur ?
Portrait vidéo
Parcours universitaire
Né à Strasbourg, ses parents, tous deux professeurs d’université, s’installent dans une banlieue pavillonnaire de Toulouse alors qu’il est enfant.
Une fois son baccalauréat ES en poche obtenu au lycée Bellevue, il intègre la classe préparatoire (hypokhâgne) du lycée Rive Gauche.
De là, il est admis à Sciences-Po Toulouse en 2008 (consacrant le plus clair de son temps, il n’aura pas le temps de décrocher son diplôme) avant de rallier l’ESJ Lille en 2010, dont il ressort cette fois diplômé en 2012.
Parcours professionnel
Alors qu’il n’est qu’un étudiant de l’IEP de Toulouse, il pige déjà pour La Dépêche du Midi et 20 Minutes. Le volume de ses piges redouble une fois à l’ESJ pour des publications telles que Nord Eclair, Slate ou Midi Libre.
2012–2015 : France Télévisions
En 2012, il remporte la bourse Jean d’Arcy à l’issue de deux semaines d’épreuves. Ce concours ouvre la voie à un CDD de six mois dans les rédactions de France Télévisions. Tout frais émoulu, il est propulsé au cœur de la machinerie bien huilée du 20h de France 2. Pendant trois ans, il est affecté au service des informations générales en tant que reporter.
2015–2017 : Époque Barthès
A partir de 2015, il rejoint Canal+ et l’équipe du « Petit Journal » qui est au faîte de sa popularité après s’être émancipé de la tutelle du « Grand Journal ». Il participe avec son ami Martin Weill à la réalisation de reportages à travers le monde.
L’année suivante, comme toute la troupe de Yann Barthès, il rallie TMC pour participer en tant que chroniqueur à « Quotidien » sur des sujets d’actualité politique et internationale. Même si la chaîne lui confie la couverture de la campagne présidentielle de 2017, il confesse que le journalisme politique n’est pas l’aspect du métier qui l’intéresse le plus.
2017–2019 : Konbini
Dans des conditions assez houleuses, il cesse sa collaboration avec « Quotidien » et rejoint l’écurie Konbini. Ce nouvel acteur sur le marché de l’information entend miser sur la vitalité de vidéos courtes au montage énergique pour s’adresser plus directement à la jeunesse connectée. Comme il l’explique alors aux Inrocks: « La moyenne d’âge des spectateurs du Petit Journal est de 47 ans. Celle du journal télévisé de France 2, sur lequel j’ai aussi bossé, est supérieure à 60 ans. Dès lors, je ne pouvais pas refuser les avances de Konbini, qui sait parler aux millennials et aux générations suivantes ». La greffe prend et le journaliste dévoile ses convictions en signant des reportages qui, enfin, lui tiennent à cœur. En témoigne notamment ses reportages de terrain sur l’avortement au Salvador; les violences envers les femmes en Russie; les mineurs isolés à Paris ou encore sur les militants écologistes assassinés au Honduras.
2019– : Retour sur France 2
De manière assez étonnante, il revient sur le service public où on lui donne carte blanche pour animer des enquêtes consacrées à l’environnement. L’objectif à peine dissimulée de ces enquêtes est de souligner les conséquences de nos modes de consommation avec des titres aussi explicites que « Où finissent nos vêtements ? » ou « Que deviennent réellement nos déchets plastiques ? ». Après diffusion, les reportages sont déclinés en web-séries relayée sur la plateforme France tv slash consacrée aux 18–30 ans.
2023- : Vakita
En 2023, il fonde son propre média, Vakita. Ce dernier aime à se présenter comme un média d’utilité publique regroupant plusieurs rubriques actuelles : environnement, féminisme, cause animale, précarité ou encore consommation.L’objectif avoué ici, encore une fois, est d’« informer, créer de l’entraide et vous permettre de passer à l’action pour changer les choses » . Le journaliste planchait sur ce projet depuis plus de deux ans afin d’en faire un média indépendant. En plus d’un abonnement fixé à 5 euros pour mois, le journaliste reçoit le soutien financier de puissants investisseurs. On retrouve notamment le groupe Artémis fondé par François Pinault ainsi que le géant Mediawan (dont les fondateurs sont Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel et Matthieu Pigasse).
Parcours militant
Plus qu’un simple relais médiatique, le journaliste s’est mué en véritable influenceur depuis son passage à Konbini et s’affirme comme un interlocuteur de plus en plus incontournable pour les personnalités politiques de la mouvance écologiste. Même s’il confesse une affinité idéologique indéniable avec le député Aymeric Caron, dont il « partage beaucoup d’idées », il conserve ses distances en déplorant un « discours parfois trop radical pour convaincre le plus grand nombre de gens ». Il en va de même pour les écologistes radicaux dont, selon lui, « la violence décrédibilise complètement le mouvement végétariste ».
Toutefois, comme il l’explique au Monde, la tentation politique ne l’a pas encore traversé : « J’ai envie de participer au débat citoyen, mais à travers nos émissions, en provoquant des réactions, pas en appelant à voter pour un parti ».
Ce qu’il gagne
« Je gagne bien ma vie, voilà, je ne vais pas donner de chiffres, parce qu’après ce sera commenté et repris par tous les sites, y compris les sites people et je ne veux pas alimenter ça, mais je gagne bien ma vie ».
Publications
Livres
- Comment j’ai arrêté de manger les animaux, Le Seuil, Paris, 2019.
- Journal de guerre écologique, Fayard, Paris, 2020.
- Les lapins ne mangent pas de carottes, Fayard, Paris, 2022.
Collaborations
Le journaliste est notoirement proche de l’association L214 militant contre la maltraitance animale et l’élevage intensif ainsi que de son cofondateur Sébastien Arsac. La collaboration ne se dément pas depuis plusieurs années maintenant : lorsque ce n’est pas l’association qui fait appel à lui pour commenter une enquête vidéo sur les abattoirs de veaux, c’est lui qui inclut un membre de l’association dans un reportage de « Sur le Front » consacré à la pollution médicamenteuse.
En tant que fondateur de l’association Blue Force, il supervise chaque année depuis 2022 l’«Ocean Fest » à Biarritz, un festival dont l’objectif principal est de rassembler des fonds pour la défense des océans. Lors de la première cuvée, la totalité des fonds est reversée l’association ONG Sea Shepherd dirigée par Lamya Essemlali à Biarritz. le journaliste et l’activiste se sont rencontrés pour la première fois aux Îles Féroé en 2019 à l’occasion d’un reportage sur les massacres rituels de dauphins, prisés des autochtones. On retrouve Hugo Clément main dans la main avec Leyla Essemlali quelques mois plus tard. A la demande de l’activiste, il procède à une levée de fonds sur les réseaux sociaux afin de transformer un parc breton du Morbihan en zoo alternatif visant à « réensauvager » les animaux. Deux ans et une liquidation judiciaire plus tard, Hugo Clément enlèvera prudemment toute trace de son soutien au projet sur les réseaux sociaux.
Vie privée
Son père, Jean-Paul Clément est également diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, agrégé d’EPS, diplômé de l’INSEP. D’abord professeur d’EPS, il soutient une thèse de sociologie dirigée par Pierre Bourdieu intitulée « Etude comparative de trois disciplines de combat et de leurs usages sociaux ». Maître de conférences à l’université Marc Bloch de Strasbourg à partir de 1986, il enseigne depuis 1998 à l’Université Toulouse III où il est rattaché à l’UFR STAPS.
Sa mère, Christinne Mennesson, est docteur en sociologie (« Des femmes au monde des hommes : la construction de l’identité des femmes investies dans un sport « masculin : analyse comparée du football, de la boxe et de l’haltérophilie »), professeure à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse et membre du Laboratoire des Sciences Sociales du Politique depuis septembre 2019.
Il est marié à l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld avec qui il a eu une fille, Jim, née en 2020.
Il l’a dit
« Parce qu’on sait aller dans l’espace en construisant des fusées, parce qu’on sait faire des bombes nucléaires qui sont capables de tuer des millions de personnes, on est plus intelligents… Mais la question c’est : est-ce que c’est ça une preuve d’intelligence ? », C l’hebdo, 01/10/2022.
« Ce sont les plus riches qui polluent le plus. C’est sur eux que repose la plus grosse responsabilité de réduire les comportements qui posent problème », Femme Actuelle, 02/06/2022.
« Sur ces îles [îles Féroé,ndlr], il y a une tradition : les gens tuent des dauphins. Ils vont en mer avec des bateaux pour obliger les dauphins à aller vers la plage, puis ils les tuent.
Du coup, j’en ai fait un reportage pour expliquer aux gens ce qu’il se passait là-bas, et essayer de les mobiliser pour qu’on arrive à changer les choses et qu’on arrive un jour à interdire cette chasse aux dauphins », L214, 09/2020.
« J’ai décidé de faire un enfant parce que j’en avais envie. Je me demande: si tous les gens sensibles à l’environnement ne font plus du tout d’enfant, quel impact ça aura? On a aussi besoin d’enfants engagés, sensibilisés, informés sur ces questions-là », 7sur7, 17/12/2020.
« Quand on voit ce à quoi ce monde de 2100 risque de ressembler, ce n’est pas un monde joyeux. C’est un monde où l’accès aux ressources n’est pas garanti, où un tiers de la population mondiale vit dans des zones aussi chaudes que le Sahara aujourd’hui, c’est un monde où il y a plus de plastique que de poissons dans l’océan, c’est un monde où il y a des millions de réfugiés climatiques. C’est un monde où des milliers d’espèces qu’on connait aujourd’hui auront disparu, où la forêt amazonienne aura en grande partie disparu. C’est un monde qui fait peur, fait d’insécurités et de violences. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est ce que projettent les scientifiques si on ne change rien », Idem.
« Beaucoup admettent aujourd’hui que la viande et le poisson proviennent d’un système violent et destructeur. Il suffit parfois d’en savoir un peu plus pour franchir le pas. L’image de trop, un chiffre supplémentaire ou une nouvelle information. La décision de ne plus manger les animaux peut se prendre en ouvrant les yeux sur ce qu’on refusait de voir. J’en sais quelque chose, je suis passé par là », Comment j’ai arrêté de manger les animaux, 2019.
« Le journaliste est un élément à part entière d’un reportage. Je trouve ça plus réglo et intéressant de l’avoir à l’image. Et même si le sujet n’intéresse pas forcément le spectateur, lorsqu’il voit un visage familier, il peut s’y intéresser… », Les Inrocks, 26 décembre 2017.
Sa nébuleuse
Martin Weill, condisciples à l’ESJ, collègues au Petit Journal et à Quotidien, il le décrit comme un « ami très proche ».
Régis Lamanna-Rodat, associé au sein de Valita et de Winter Productions, la société de production fondée par les deux hommes. Ils ont notamment produit le late show animée par Laurent Ruquier et Léa Salamé « On est en direct ». Pour lui, « [j]’ai rarement vu quelqu’un bosser autant qu’Hugo. Il pousse toute l’équipe à une rigueur sans faille ».
Axel Roux, rédacteur en chef de Vakita, ancien du JDD et de Konbini.
David Creuzot et Lucie Beudet, fondateurs de Konbini qui ont débauché Hugo Clément pour animer leur nouveau format, Konbini News : « Oui ils m’ont appelé, ils m’ont dit « Salut Hugo, on aime bien ce que tu fais, on a un projet en tête, on te le présente, qu’est-ce que tu en penses ? ». Puis on a discuté et on est tombé d’accord sur le projet et on a dit « allons‑y ».
David Pujadas, un de ses mentors en journalisme. « [L]orsqu’il intègre la rédaction de France 2 après ses études de journalisme, c’est le présentateur du 20 h qui, parmi quelques autres, lui apprend les ficelles du métier » (Franceinfo).
Ils ont dit
« Entre TotalEnergies et ses projets carnassiers, Christophe Béchu et ses discours sans actes, ou Hugo Clément et sa main tendue à l’extrême droite, il y a en réalité un effet commun – bien sûr, ce projet n’est pas construit de manière coordonnée par ces trois acteurs, qui ont des intentions différentes, mais leurs conséquences se rejoignent. Autour de ces conséquences se dessine la forme finale du greenwashing, qui a pour objectif d’intoxiquer la lutte contre le réchauffement climatique en la transformant en coquille vide et en la vidant de sa substance, pour lui ôter toute force concrète », Albin Wagener, L’Obs, 24.04/2023.
« Sur Twitter, depuis des années, la détestation qu’inspire Hugo Clément pullule […]. Il faut dire qu’entre les viandards d’extrême-droite qui le traitent d’““homme-soja””, les wokes zélés qui voient en lui un islamophobe notoire, les agriculteurs / chasseurs qui veulent le ““faire couiner”” et tous ceux qui en ont marre des ““donneurs de leçons”” ou des journalistes mégalo, ça commence à faire du monde », Arrêts sur Image, 23/04/2023.
« Hugo Clément assume. Si c’était à refaire, il le referait, assure-t-il. Il porte sa croix. Avec des arguments qui, pardonnez-moi, sonnent juste: au nom de quoi faudrait-il renoncer à convaincre 41% de l’électorat français ? Si on croit à ses idées, et qu’on ne se renie pas, pourquoi renoncer à les porter face à une contradiction, fut-elle radicale ? J’ajoute pour lui que, ce faisant, Hugo Clément a fait mentir Valeurs actuelles et s’est révélé, même s’il a des convictions plus que contestables, beaucoup moins sectaire que prévu », Geoffroy Lejeune, Valeurs Actuelles, 22/04/2023.
« Il aura du mal à convaincre beaucoup de monde que c’est par amour des électeurs d’Hénin-Beaumont ou de Denain qu’il est allé s’afficher sur la scène de l’hebdo de la bourgeoisie radicale. Aussi, de grâce, Hugo Clément, faites vos affaires. Si vous voulez parler au plus grand nombre – et donc aussi aux électeurs du RN –, continuez à faire vos excellents documentaires, Sur le front. Mais ne vous faites pas passer pour ce que vous n’êtes pas », Nicolas Massol, Libération, 17/04/2023.
« Ainsi, lorsque Hugo Clément est invité à l’émission « C l’hebdo » sur France 5 le 9 octobre 2020, il est interpellé par Jean-Michel Aphatie, l’un des chroniqueurs, au sujet d’une enquête menée par Emmanuelle Ducros mettant en évidence que L214 « harcèle les entreprises ». L’émission n’étant pas diffusée en direct, Hugo Clément s’empresse d’avertir L214 : « Apathie (sic) a fait toute une chronique pour relayer le torchon de Ducros sur vous. […] Préparez peut-être une réponse d’ici la diffusion demain soir, pour poster au moment de l’émission. Ça vous donne un peu d’avance pour préparer du matos pour les réseaux », peut-on lire dans le message adressé par Clément à l’association spéciste. Des conseils qui seront suivis à la lettre, puisque, au moment de la diffusion de « C l’hebdo », le lendemain, L214 met en ligne “une série de tweets léchés dénonçant la chronique d’Aphatie” », Agriculture et environnement relayant l’enquête d’Arrêts sur Images sur l’infiltration des médias de l’association L214, 07/04/2022.
« Pourquoi Hugo n’est ‑il pas parti partager le quotidien d’un éleveur pendant quelques jours pour comprendre et voir de ses propres yeux ? Cela me semble être la base et ce n’est pas fait. Je ne parle pas des trois fermes maltraitantes envers leurs animaux qu’il est allé visiter avec L214. Ces fermes ne sont pas représentatives de l’agriculture française et Hugo le sait. Si toutes les fermes avaient des animaux dans des états aussi désastreux que ce que nous voyons dans les vidéos, aucun éleveur ne gagnerait sa vie. Non, je parle des fermes françaises les plus classiques, des fermes à taille humaine, qui respectent leurs animaux et qui sont les plus représentatives de notre belle agriculture française. La grande majorité des éleveurs font aujourd’hui leur travail de leur mieux pour respecter toutes les exigences qu’on leurs fixe. Ce qui est bien ou mal pour leurs animaux, ils le savent mieux que nous », La clé des champs, 12/06/2021.
« Le problème, ce n’est pas les sujets qu’il aborde […]. Il y a une part de vérité, mais l’angle est tellement fermé que ça en devient caricatural. Et, comme il mélange des combats qui se livrent dans différents pays, on se retrouve dénigrés », Hugo Amèle, un agriculteur interrogé par Le Monde, 10/09/2021.
« Il bouscule un peu les formes du journalisme, il fait des choses plus personnalisées, poste parfois des photos de sa femme [la Miss France 2006 et professeure de yoga Alexandra Rosenfeld]… Cela crée une plus grande proximité qui est utile : on a envie que ce soit Hugo qui nous raconte l’histoire, et c’est tant mieux », Camille Etienne, Le Monde, Ibid.
« Avant des cours de télévision à l’ESJ Lille, les étudiants dits cools, ceux-là même qui m’ont harcelée au téléphone me faisant miroiter un recrutement à Radio France, s’amusaient à mettre la “zoubida”. J’étais la seule d’origine arabe du groupe TV. “C’était pour rire”, disaient-ils », Nassira El Moadem, Twitter, 13/02/2019.
« Avant toute confusion, je suis Alexandra cette ex-étudiante de l’ESJ Lille qui a rompu 7 ans de silence. Martin et Hugo ne sont pas mes agresseurs. Mais ont fait de moi “la salope de la promo” pendant 2 ans, je ne les remercie pas ! », Aurélie Abadie, Twitter, 19/02/2019.
« Sa propension à croire qu’il réinvente le journalisme, à s’indigner tous les quatre matins en ligne et à donner des leçons en tartuffe moraliste en agace vite plus d’un. En somme, ce serait un beau reporter efficace sur le terrain mais pas très structuré, comme la télé en produit des centaines, de ceux qui succombent à l’hybris des réseaux sociaux », Libération, 03/01/2018.