Radio Nova, peurs et tremblements, le monde culturel américanisé tendance MacDo/Hamburger/Coca/rap/woke s’inquiète. Et si ce bel exemple de culture yankee était mal en point ? Un peu d’histoire ancienne et des nouvelles fraîches. L’histoire ancienne c’est le rachat de Radio Nova en 2015 par Matthieu Pigasse avec des ambitions de synergie radio/presse. Les nouvelles fraîches concernent l’abandon de la chaîne par les auditeurs et une nouvelle tentative de sauvetage.
2023, Les Inrocks à la peine, Nova ne va plus
Par courtoisie, nous ne reviendrons pas sur la lente descente aux enfers des Inrocks de Matthieu Pigasse, le banquier rock. L’affaire du LOL et ses licenciements indus, les plans sociaux, le licenciement de la rédactrice en chef, l’érosion des ventes conduiront à passer à une fragile formule mensuelle en 2021.
C’est un article chouineur (du verbe chouiner, ronchonner, marmonner sur un ton triste ou de déploration) de Libération qui vient nous alerter en pleurnichant sur Radio Nova version année 23 du nouveau siècle.
Disparition des chroniques comme des informations, nombreux départs, un plan de licenciement économique à l’été, non rappel des pigistes, audiences en berne, plus de la moitié d’auditeurs perdus en 9 ans, modification de la grille musicale, enfin appel à un « réparateur de radio » Jean-François Latour pour remonter l’audience. Las, celui-ci et le principal animateur sont « des hommes blancs de plus de 50 ans », d’où révolte dans les couloirs et crêpages de chignons devant les consoles audio. Comme le dit réparateur en question, « La seule question que j’entends pas, c’est combien il reste d’auditeurs ? ». Allez, il restera au moins une bonne partie de la rédaction de Libération, renflouée par notre ami le roi du charbon Daniel Křetínský.
Voir aussi : Matthieu Pigasse, infographie