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Marie Misset

17 novembre 2023

Temps de lecture : 12 minutes
Accueil | Portraits | Marie Misset
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Marie Misset

Temps de lecture : 12 minutes

Contre la haine et le patriarcat sur France Inter

« Marie [Mis­set] sera celle qui avance le pion, Maïa [Maza­u­rette] le décalera et Marine [Baous­son] le ren­versera. Toutes les trois vont apporter un regard cri­tique sur les trans­for­ma­tions de la société, y com­pris celles qui dérangent le plus » Adèle Van Reeth, direc­trice de France Inter, Le Parisien, 26/06/2023

Dans l’émission « Jusqu’ici tout va bien » de France Inter, Marie Misset joue un rôle de pondération entre les chroniques sur la sexualité de Maïa Mazaurette et les blagues de potache de Marine Baousson. Son image et son parcours professionnel contribuent à lui donner une image assez lisse médiatiquement, sans engagement militant connu à l’inverse de ses deux acolytes (militantes féministes LGBTQIA+ revendiquées). Pourtant en y regardant de plus près, notamment les thèmes abordés et les invités de « Jusqu’ici tout va bien », Marie Misset est dans la droite ligne de l’idéologique dominante qui s’impose en France : théorie du genre, lutte des femmes contre le patriarcat, restriction des libertés au nom de l’écologie, etc. À l’Ojim, nous prenons le pari que Marie Misset est promise à un bel avenir dans son parcours professionnel car elle sait se conformer au très politiquement correct en évitant parfois les outrances de certains de ses confrères ou consœurs.

Vie privée

Marie Mis­set est assez dis­crète sur sa vie privée, nous savons juste qu’elle vient de la ban­lieue parisi­enne, de Meudon et qu’elle est est née en 1987. Sa for­ma­tion intel­lectuelle « vient [de Radio] Nova », la sta­tion bobo-branchée parisi­enne.

Formation

Après avoir étudié en Khâgne et Hypokhâgne au lycée jésuite Fénelon à Lyon, elle pour­suit son par­cours à l’u­ni­ver­sité de Berlin (Freie Uni­ver­sität Berlin Arts, Enter­tain­ment, and Media Man­age­ment) puis à l’École des hautes études en sci­ences de l’in­for­ma­tion et de la com­mu­ni­ca­tion (Cel­sa) à l’U­ni­ver­sité de la Sorbonne.

Parcours militant

Elle signe avec 200 autres jour­nal­istes une tri­bune pub­liée par Medi­a­part en octo­bre 2021, « Jour­nal­istes, nous ne serons pas com­plice de la haine » et écrite par Elsa Gam­bin (Téléra­ma, Vice, Slate, etc…), Julie Chansel (Medi­a­part), Gas­pard Glanz (Tara­nis News), Lau­re Dasinieres (Slate, Têtu entre autres), Mar­tin Clavey (soundofscience.fr) :

« Nous, jour­nal­istes respectueux-ses des valeurs démoc­ra­tiques, con­sid­érons qu’il n’y a pas à débat­tre avec les per­son­nes prô­nant des idées fas­cistes, racistes, xéno­phobes, sex­istes, homo­phobes et néga­tion­nistes mais seule­ment à les com­bat­tre et/ou les invis­i­bilis­er. En ces temps de cam­pagne prési­den­tielle qui véhicu­lent tou­jours plus d’idées nauséabon­des et con­traires au respect des droits humains, nous, jour­nal­istes sociale­ment engagé-es pour la défense de ces droits fon­da­men­taux, nous désol­i­darisons des grand-es patron-nes de médias, directeurs et direc­tri­ces de rédac­tion, ani­ma­teurs et ani­ma­tri­ces, chroniqueur-ses, con­frères et con­sœurs qui ten­dent avec jubi­la­tion micros et caméras à des per­son­nal­ités publiques vom­is­sant leur haine de l’autre. Per­son­nal­ités dont l’une a déjà été con­damnée par la jus­tice pour provo­ca­tion à la haine raciale. (…) Nous assumons notre sub­jec­tiv­ité et nous plaçons donc du côté des per­son­nes pré­caires, des per­son­nes per­sé­cutées, opprimées et mar­gin­al­isées, des per­son­nes LGBTQI+, des tra­vailleur-ses du sexe, des per­son­nes racisées, des juif·ve·s et des musulman·e·s de France, des migrant·e·s, des per­son­nes vic­times de vio­lences poli­cières. Par les paroles que nous por­tons, les images que nous fil­mons, les reportages que nous mon­tons, les arti­cles que nous écrivons, nous nous posi­tion­nons aux côtés de celles et ceux qui vivent ce que nous décrivons et non du côté des faiseurs et faiseuses de buzz et d’audimat au mépris du respect des valeurs human­istes et des iden­tités mul­ti­ples. Ce méti­er que nous faisons chaque jour avec intégrité et pro­fes­sion­nal­isme ne peut être un trem­plin pour les idées d’extrême droite, idées qui exclu­ent de fait les per­son­nes sus­nom­mées. Si la neu­tral­ité jour­nal­is­tique n’existe pas, la sub­jec­tiv­ité, elle, tout comme la lib­erté d’expression, ne peu­vent en aucun cas servir de caisse de réso­nance aux pires moments de notre his­toire pour en faire un revival infect, sim­ple­ment pour le plaisir de l’audience. Vous, grand-es patron-nes de médias, directeurs et direc­tri­ces de rédac­tion, ani­ma­teurs et ani­ma­tri­ces, chroniqueur-ses et jour­nal­istes qui acceptez de recevoir ces per­son­nes ad nau­se­um, êtes com­plices de la pire des idéolo­gies. Vous la portez, la banalisez, la sub­limez, la val­orisez, l’encouragez. »

L’objectif de cette tri­bune était de com­bat­tre et d’’invisibiliser le can­di­dat à l’élection prési­den­tielle, Éric Zem­mour.

Ce qu’elle gagne

Non ren­seigné.

Parcours professionnel

Depuis sep­tem­bre 2023 : copro­duc­trice de « Jusqu’i­ci tout va bien » (un nom choisi en référence au préam­bule du long-métrage La Haine, réal­isé par Math­ieu Kasso­vitz en 1995), du lun­di au ven­dre­di de 17h à 18h sur France Inter avec Maïa Maza­u­rette et Marine Baous­son. Cette émis­sion souhaite don­ner « la parole à celles et ceux qui s’engagent et vien­nent défendre une vision du monde à tra­vers leur travail. »

Cette « vision du monde » est à l’image des trois jour­nal­istes qui ani­ment l’émission : un con­cen­tré de pen­sée bobo-fémin­iste à la sauce woke saupoudré de LGBTQIA+. Voici le thème de quelques émis­sions : « Nicky Doll : “La drag queen est une ode à la féminité” » ; l’écrivain Léono­ra Miano qui dénonce « la dom­i­na­tion occi­den­tale raciste sur les pop­u­la­tions désignées comme noires, même lorsqu’elle prend l’apparence d’une ten­ta­tive d’inclusion. » ; « Hélène Gateau n’a jamais voulu avoir d’en­fant et con­sid­ère son chien Colonel comme son fils poilu. » ; « Est-ce bien raisonnable de faire des enfants en 2023 ? » ; « N’au­rait-on pas besoin d’une bonne petite dic­tature ? » (« ces déci­sions ont mon­tré que la restric­tion des lib­ertés était par­fois con­sen­tie pour répon­dre à un impératif : n’est-ce pas le cas du cli­mat aujour­d’hui ? Pour­rait-on raisonnable­ment plaider pour une “dic­tature éclairée” ? ») ; « Le wok­isme est-il un dan­ger pour la cul­ture ? » (« Mais l’an­ti-wok­isme, soutenu essen­tielle­ment pas des hommes blancs cis­gen­res qui n’ont jamais eu à souf­frir de leur représen­ta­tion au ciné­ma, est-elle une fic­tion inven­tée par eux pour empêch­er le change­ment ? ») ; « Rose Lamy : “Tous les hommes béné­fi­cient d’un sys­tème qui tolère ou excuse les vio­lences sex­istes” » (« Elle mon­tre com­ment les bons pères de famille, en tant qu’individus et en tant que classe sociale, main­ti­en­nent le silence autour des vio­lences intrafa­mil­iales. »).

Pour­tant, le rem­place­ment de la bande des « Belges » (Char­line Van­hoe­nack­er, Alex Vizorek et Guil­laume Meurice) offi­ciant dans l’émission « C’est encore nous » et pilotée par Char­line Van­hoe­nack­er depuis 10 saisons, a éton­né les ani­ma­teurs comme les audi­teurs. Pas­sant de 350 000 audi­teurs à 1,25 mil­lion, les résul­tats d’audience n’ont « jamais été aus­si hauts. » Alors, cette déci­sion de France Inter, dirigée depuis 2022 par Adèle Van Reeth, est-elle poli­tique ? « En interne, on s’in­ter­roge. L’e­sprit irrévéren­cieux de l’émis­sion de Char­line Van­hoe­nack­er est sou­vent cité par la droite pour dénon­cer France Inter comme une antenne trop à gauche. » France inter avait affir­mé que « le ton de l’émission [n’allait] pas chang­er » et que « c’est la car­ac­téris­tique de la sta­tion d’être un espace où la satire poli­tique s’exprime », Adèle Van Reeth a annon­cé qu’il n’y aurait plus de « satire poli­tique » à cette tranche horaire-là, mais un « ton anti-poli­tique­ment cor­rect. »

2021–2023

Direc­trice de la rédac­tion de Kon­bi­ni, détenu majori­taire­ment par la famille française Per­ro­do (19ème for­tune française en 2021), pro­prié­taire de la com­pag­nie pétrolière Peren­co (chiffre d’af­faires annuel de près de 7 mil­liards de dol­lars). En 2022, Marie Mis­set est au cœur d’une polémique, selon Wikipé­dia, « le site d’in­for­ma­tion Arrêt sur images cri­tique la mise en place de « parte­nar­i­ats » s’ap­parentant à du mar­ket­ing de con­tenu avec l’as­so­ci­a­tion anti­spé­ciste L214, sans le men­tion­ner aux inter­nautes. De ce fait, ce média est qual­i­fié de « sym­pa­thisant » par L214. Des con­tenus sont ain­si pro­duits par Kon­bi­ni, sur la base de vidéos et de textes directe­ment four­nis par L214. Selon l’en­quête d’Ar­rêt sur images, « un doc­u­ment réca­pit­u­latif détaille le plan de com­mu­ni­ca­tion de l’as­so­ci­a­tion sur cette “enquête chevaux”. Il révèle que la vidéo de Kon­bi­ni est mon­tée à par­tir de séquences présélec­tion­nées par L214, avec un angle cor­re­spon­dant très exacte­ment à ce que souhaitait met­tre en avant l’as­so­ci­a­tion, qui demande à voir la vidéo avant mise en ligne ». La direc­tion de Kon­bi­ni indique ne pas avoir eu con­nais­sance de cette col­lab­o­ra­tion étroite avec L214 organ­isée par le jour­nal­iste Hugo Clé­ment, alors employé du média. »

2009–2023 : Radio Nova
  • 2020 — 2023 : Rédac­teur en chef avec Mélanie Mal­let, direc­trice déléguée de Radio Nova et d’Antoine Dac­cord, directeur des con­tenus et du développe­ment du groupe.
  • 2012 — 2020 : Jour­nal­iste / Ani­ma­trice Radio
    — Créa­tion & ani­ma­tion des émis­sions et pod­casts nat­ifs : Marie Trans­port, Tech Paf, Music On the Road
    — Revue de presse dans Plus près de toi, mati­nale ani­mée par Edouard Baer de 7h à 9h.
    — Ani­ma­tion de l’émis­sion “2h15 avant la fin du monde” du lun­di au ven­dre­di de 17h30 à 19h30.
    Inter­views poli­tique, société, culture
  • 2009 — 2012 : Assis­tante d’antenne
2018–2023 : Journaliste à Nouvelles Écoutes. Animatrice et journaliste du Podcast Vieille Branche.

Sa car­rière débute au Mex­ique avec l’écri­t­ure d’ar­ti­cles pour Edi­to­ra, elle rédi­ge ensuite deux ouvrages adap­tés de son pod­cast Vieille Branche et de la chronique “Tournez planète” sur Radio Nova. Marie Mis­set y forge son expéri­ence radio où elle débute assis­tante d’an­tenne avant de devenir jour­nal­iste — ani­ma­trice puis rédac­trice en chef dans la mati­nale d’Édouard Baer.

2018–2019

Jour­nal­iste au média Ter­ri­to­rio à Guadala­jara (Mex­ique) : « J’ai com­mencé à traîn­er dans les bureaux de Ter­ri­to­rio — je ne dis pas tra­vailler parce que je suis pas encore super utile. Pour vous don­ner une idée du con­cept, c’est une mai­son pas très loin de chez moi, la Casa Ter­ri­to­rio, où des jour­nal­istes indépen­dants (ça a son impor­tance, et au Mex­ique encore plus)œuvrent ensem­ble pour pro­duire un tra­vail de ter­rain et de qual­ité à Guadala­jara. »

2010–2012

Chroniqueuse à Snatch mag­a­zine. Selon Wikipé­dia, c’est un « mag­a­zine men­su­el généra­tionnel français créé en 2009 et arrêté en sep­tem­bre 2015 » qui se des­tine « aux jeunes act­ifs urbains de 20–35 ans, a pour slo­gan “le mag­a­zine des bons et des méchants.” » Le directeur de pub­li­ca­tion était Vin­cent Desail­ly et les rédac­teurs en chef, Raphaël Malkin et Loïc H. Rechi.

Publications

  • Co-auteur avec les jour­nal­istes Marine Raut et Aude Lor­ri­aux de la « La thérapie de la vieille branche », édi­tions Marabout, adap­ta­tion du pod­cast Vieille Branche. Aude Lor­ri­aux est une « spé­cial­iste de l’étude des dis­crim­i­na­tions et des luttes fémin­iste, porte-parole du col­lec­tif  ”Prenons la une” » (asso­ci­a­tion fémin­iste de femmes jour­nal­istes) œuvrant « pour une meilleure représen­ta­tion des femmes dans les médias et la défense des vic­times de har­cèle­ment et de sex­isme. »
  • Co-auteur avec Giulio Cal­le­gari et Loren­zo Cal­le­gari de « Tourista : le monde vu par les Français », édi­tions Flam­ma­tion. Adap­ta­tion de la chronique quo­ti­di­enne « Tournez planète » créée avec Giulio Cal­le­gari pour Radio Nova.

Colloques / événements

2022 : Inter­venante à la con­férence organ­isée par le cen­tre de for­ma­tion des jour­nal­istes (CFJ) sur le thème « Réseaux soci­aux : quelles straté­gies pour les can­di­dats à la prési­den­tielle ? » avec Renaud Pila, édi­to­ri­al­iste poli­tique à LCI, Thomas Ehrard, doc­teur en sci­ence poli­tique et maître de con­férence à l’université Paris II – Pan­théon Assas et Arthur Lim­iñana, chargé d’innovation de la cam­pagne prési­den­tielle d’Emmanuel Macron, vice-prési­dent en charge de la com­mu­ni­ca­tion des Jeunes avec Macron.

Elle a dit

« Jusqu’ici tout va bien » ? Cet extrait du préam­bule du film La Haine de Math­ieu Kasso­vitz pointe qu’on vit dans un monde en bas­cule. C’est ce monde-là que nous voulons racon­ter avec nos invités. », telerama.fr, 26/08/2023.

« Des gens plus ou moins con­nus qui s’engagent, por­tent des change­ments, que ce soit dans la pop cul­ture, le monde des idées ou ailleurs. Il y aura des artistes, des intel­lectuels, mais aus­si des gens « qui font ». Ce pour­rait être par exem­ple un avo­cat qui se bat con­tre l’esclavagisme mod­erne. L’idée est de ne s’enfermer dans aucune idée, qu’il y ait de la dis­cus­sion, du débat, pour que l’auditeur se pose ensuite des ques­tions et ait envie de réa­gir. », telerama.fr, 26/08/2023.

Ils ont dit

« Adèle Van Reeth, la direc­trice de France Inter, a annon­cé (…) que la radio publique avait embauché la direc­trice de la rédac­tion de Kon­bi­ni Marie Mis­set, la chroniqueuse sexe Maïa Maza­u­rette et l’hu­moriste Marine Baous­son (…) “Tous les jours en stu­dio, elles recevront pen­dant une heure un artiste ou un intel­lectuel, qui défend une vision du monde à tra­vers son tra­vail. Ensem­ble, elles vont abor­der frontale­ment les ques­tions qui fâchent, en mélangeant l’in­time, l’hu­mour et l’ac­tu­al­ité brûlante”, a détail­lé Adèle Van Reeth au quo­ti­di­en. », Le Point, 26/06/2023.

« France Inter avait nié toute pres­sion poli­tique et assuré que “le ton de l’émis­sion ne va pas chang­er.” “C’est la car­ac­téris­tique de France Inter d’être un espace où la satire poli­tique s’exprime“, avait ajouté cette source. Adèle Van Reeth a pour­tant expliqué au Parisien lun­di qu’il n’y aura plus de “satire poli­tique” à cette heure-là, mais “un ton antipoli­tique­ment cor­rect”. », Le Point, 26/06/2023.

« Aucune austérité en vue. La nou­velle quo­ti­di­enne, dont le nom n’a pas été encore choisi, abor­dera ces sujets sérieux avec légèreté. “Marie sera celle qui avance le pion, Maïa le décalera et Marine le ren­versera. Toutes les trois vont apporter un regard cri­tique sur les trans­for­ma­tions de la société, y com­pris celles qui dérangent le plus”, ajoute Adèle Van Reeth. », Le Parisien, 26/06/2023.

« il n’y aura plus de “satire poli­tique”, à cette heure-là, mais “un ton anti-poli­tique­ment cor­rect”, promet la patronne qui a repéré “la voix mag­né­tique” de Marie Mis­set à Radio Nova, où elle a notam­ment par­ticipé à la mati­nale d’Édouard Baer. », Le Parisien, 26/06/2023.

« La rup­ture est en tout cas assumée avec la bande de Char­line Van­hoe­nack­er, Juli­ette Arnaud, Guil­laume Meurice, Alex Vizorek et les autres, qui incar­nait sur la grille l’impertinence vis-à-vis du pou­voir. », telerama.fr, 27/06/2023.

Pho­to : cap­ture d’écran vidéo Radio Nova via YouTube

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