Les élections sont une manne pour les médias, l’actualité brûlante favorise les ventes sur papier ou en numérique. Sauf au quotidien Sud Ouest qui s’est mis en grève sur fond de licenciements massifs.
Une forte présence locale
Le grand quotidien de Bordeaux règne sur une multitude de titres : L’Éclair, L’indépendant, Le Journal de Millau, La Dordogne libre, La Charente Libre etc. Toujours détenu majoritairement par la famille Lemoine, la nouvelle direction veut imposer sa marque vers plus de numérique tout en faisant des économies. Avec quelques difficultés.
De grève en grève
Déjà il y a tout juste un an, la rédaction s’était mise en grève pour protester contre les réductions budgétaires. Rebelote le 6 mars 2024 pour le même motif. De même trois mois plus tard, dans la semaine du 10 juin et pour des raisons identiques
118 postes sont menacés sur les 720 salariés dont une grosse vingtaine de journalistes (sur 250). Départs « volontaires » du groupe, suppression de plusieurs agences, économies à l’imprimerie etc, sont condamnés par les syndicats. La société éditrice revendique une diffusion de 100000 abonnements papier (en baisse), 40000 abonnés numériques (en hausse) et 50000 ventes en kiosque (en baisse). Une diffusion totale en baisse de 7% et une perte annoncée de 3,7M€ en 2023. L’été sera chaud à Bordeaux.
Voir aussi : Floirac : Sud Ouest à la rescousse des élus qui votent une subvention à SOS Méditerranée