Le 5 octobre 2024, Marguerite Stern et Dora Moutot auteurs du livre Transmania (éditions Magnus) dédicaçaient leur livre sur une péniche à Paris. Des groupes « antifas et transexuels » ont essayé d’empêcher par la force cette dédicace, les forces de l’ordre sont intervenues et 63 gardes à vue s’en sont suivies. Le média de délation StreetPress s’était ému en voulant innocenter les interpellés et soulignant leur non- violence. S’attirant un amusant retour de bâton des organisateurs qui revendiquent au contraire l’action ultra violente.
Trans ultra violence (sic)
Dans un communiqué « Trans ultra violence » publié sur le site d’ultra-gauche, paris-luttes.info, des militants transexuels et antifas reviennent sur « l’action initiée par l’AG Antifa Paname pour tenter d’interrompre la journée de dédicaces de Stern et Moutot [auteurs du livre Transmania : Enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre] et de tous leurs amis fascistes » le 5 octobre dernier à Paris.
Outre le fait de revendiquer la violence (« certaines d’entre nous préfèrent les mortiers et les télescos » ou « certaines d’entre nous auraient coulé la péniche et tous ses fafs avec si nous en avions eu l’occasion. Certaines d’entre nous avaient bien la volonté d’en découdre ») le texte s’en prend à toute la galaxie « LGBTI+ — et notamment leurs composantes innocentistes » coupable à leurs yeux de ne pas avoir soutenu les 63 militants arrêtés et emmenés en garde à vue. Une personne de cette mouvance d’ultra-gauche est d’ailleurs en détention provisoire depuis cette attaque avortée.
De source policière, nous avons appris que 63 personnes dont certaines portant des armes blanches telles que des matraques télescopiques, ont été arrêtées à proximité de l’événement @Magnus_editions cet après-midi. pic.twitter.com/qBdc4HUNqO
— Marguerite Stern (@Margueritestern) October 5, 2024
StreetPress poucaves
Le plus étonnant dans ce communiqué, c’est que les militants antifas et transexuels revendiquant l’action violente pour éradiquer les fascistes, accusent StreetPress d’être des « poucaves [délateurs en argot] journalistiques » pour avoir écrit un article « innocentiste » sur les arrestations !
En clair, le communiqué dénonce une fake news de StreetPress. Dans l’article, les militants armés et cagoules sont repeints comme :
« On est une bande de trans et de bisounours queers. Il était clair que si ça partait en bagarre avec les fafs, on se mettait en boule par terre et on pleurait quoi. »
Pas de bisounours chez les antifas
De quoi faire hurler de rage les auteurs du communiqué, « nous sentons évidemment insultées par le ridicule de ce dernier point : appel à l’insurrection il y avait, et il y aura toujours. Peu importe les dissociations, l’absence supposée de dégradation ou de violence n’est pas justifiée par une absence de désir de faire advenir l’un comme l’autre, mais bien par l’interception précoce par les keufs. Que les bisounours se tiennent sages si iels le veulent, certaines d’entre nous auraient coulé la péniche et tous ses fafs avec si nous en avions eu l’occasion. Que les journaleux de Streetpress gardent leurs torchons pour eux, certaines d’entre nous avaient bien la volonté d’en découdre. »
Quand la vérité sort de la bouche des militants antifas transexuels, il faut savoir l’écouter.