Mardi 9 janvier, les équipes du « Petit Journal » de Canal+ n’ont pas pu accéder à la conférence de presse organisée au siège du FN pour les vœux de Marine Le Pen.
Ces derniers avaient déjà été refoulés en décembre dernier, à Carpentras, alors que le Front National présentait ses candidats aux municipales. Cette fois, rebelote. Le « Petit Journal » n’est toujours pas le bienvenu aux conférences frontistes et sa journaliste Salhia Brakhlia a dû rester devant les grilles. Sur BFMTV, Marine Le Pen se justifie et rappelle que « la presse a une charte, qu’il faut relire de temps en temps, une charte de déontologie qui impose aux journalistes aussi un certain nombre de devoirs. »
« Quand un site comme celui de Médiapart exprime très clairement qu’il interviewera l’intégralité des candidats à la présidentielle mais qu’il se refuse à interviewer le candidat du FN, alors nous ne sommes plus dans les conditions d’impartialité, d’absence d’hostilité manifeste, qui sont pourtant les conditions déontologiques de l’exercice de la profession de journaliste », a ajouté la présidente du FN avant de conclure : « Il y a comme ça un certain nombre de médias qui sont dans un combat politique clair et exprimé, d’ailleurs c’est tout à leur honneur. Mais d’autres le sont mais ne le disent pas. Par conséquent, il faut qu’ils en assument les conséquences. »
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