Après la guerre acharnée entre Canal+ et BeIN Sports, qui a vu certaines compétitions migrer de la télévision gratuite vers la télévision payante, le CSA souhaite s’immiscer dans les négociations des droits sportifs.
Invité sur France Bleu Gironde vendredi dernier, le patron du Conseil supérieur de l’audiovisuel a déclaré qu’il fallait faire en sorte « que le sport et ses événements majeurs restent accessibles sur la télévision gratuite ». « Il y a d’une part une liste d’événements majeurs, notamment de nature sportive, obligatoirement diffusés sur des chaînes gratuites qui va notamment être étendue aux compétitions féminines », a ajouté Olivier Schrameck.
Aussi, les sages comptent bien avoir leur mot à dire sur les négociations autour des droits de diffusion des compétitions sportives. « Il y a la nécessité pour le CSA d’intervenir directement ou indirectement dans les négociations de droits sportifs », a‑t-il confié, prenant exemple sur le tournoi de Roland-Garros « où il était question que France Télévisions ne puisse pas obtenir la possibilité de retransmettre l’ensemble des compétitions ».
Et celui-ci de conclure au sujet de l’accès des chaînes et des journalistes aux enceintes sportives et au contact des joueurs et des experts : « Pour l’instant, c’est à l’initiative des Ligues et des Fédérations. Cela fonctionne mal. Je m’en suis entretenu avec le secrétaire d’Etat chargé des Sports et nous souhaitons un texte qui permette au CSA d’intervenir afin de faciliter cette large diffusion du commentaire et de l’expertise sportive. »
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