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Affaire Bygmalion : Carolis mis en cause attaque Le Point en diffamation

28 mai 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Affaire Bygmalion : Carolis mis en cause attaque Le Point en diffamation

Temps de lecture : 2 minutes

Alors que l’affaire Bygmalion bat son plein, le site du Point affirme que Patrick de Carolis, ex-PDG de France Télévisions, mis en examen pour « favoritisme » par le juge Van Ruymbeke, aurait été payé par l’agence de communication, après que celle-ci ait signé plusieurs contrats avec France Télévisions. M. de Carolis a annoncé dans la foulée qu’il attaquait Le Point en diffamation.

Selon l’heb­do­madaire, qui s’ap­puie sur des doc­u­ments compt­a­bles « édi­fi­ants », Patrick de Car­o­lis aurait touché 47 800 euros en 2011 via sa société Patrick de Car­o­lis Con­sult­ing et Par­tic­i­pa­tions, puis 71 700 euros en 2012, soit 10 % du total des con­trats signés en cinq ans par France Télévi­sions, ce qui amène l’hebdomadaire à pos­er la ques­tion d’éventuelles rétro-commissions.

Inter­rogé par le juge en avril dernier, M. de Car­o­lis avait formelle­ment nié avoir eu con­nais­sance de con­trats passés entre le groupe pub­lic et Byg­malion, la société fondée par son ancien bras-droit. « Je n’é­tais pas l’or­don­na­teur de ces con­trats, je ne savais même pas que Camille Pas­cal fai­sait ponctuelle­ment appel à cette société », avait-il affir­mé lors de son audition.

A quoi cor­re­spon­dent ces près de 130 000 euros touchés par M. de Car­o­lis ? Selon son avo­cat, « à la fin de l’année 2010, alors qu’il n’était plus à la tête de France Télévi­sions [Patrick de Car­o­lis] a été sol­lic­ité en qual­ité de con­sul­tant par Byg­malion pen­dant une péri­ode de six mois sur cer­tains dossiers ayant un lien direct avec ses com­pé­tences, à savoir l’élaboration d’un dossier à l’attention du CSA pour la créa­tion d’une chaîne de télévi­sion locale ain­si que la con­cep­tion de la grille des pro­grammes de cette chaîne ». Ces con­seils, tou­jours selon son avo­cat, « ont don­né lieu à une fac­tura­tion de la part de l’entreprise de Patrick de Car­o­lis et ont été compt­abil­isés de manière trans­par­ente » et « les hon­o­raires perçus (…) cor­re­spon­dent à des presta­tions réelles et à un tra­vail effec­tif ».

Par ailleurs, l’actuel PDG de France Télévi­sions, Rémy Pflim­lin, va être égale­ment enten­du par le juge Van Ruym­beke. La ques­tion sera de savoir « s’il y a ou non par­al­lélisme entre les con­trats passés sous la péri­ode Car­o­lis et ceux para­phés sous l’ère Pflim­lin, tant sur la forme, que sur le fond », indique de son côté L’Ex­press.

Voir notre portrait de Patrick de Carolis

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