L’affaire avait fait grand bruit en Grande Bretagne, offrant aux lecteurs un vaste déballage sur les méthodes et pratiques de la presse britannique. La police et le monde politique s’en étaient trouvés éclaboussés, plusieurs mis en cause étant proches du chef du gouvernement, le conservateur David Cameron.
Depuis lundi 28 octobre, huit dirigeants et journalistes du groupe Murdoch comparaissent dans le cadre du procès du scandale des écoutes téléphoniques. Parmi eux, Rebekah Brooks, l’« ancienne reine de la presse people », accusée d’interception illégale de communications, de corruption de fonctionnaires en vue d’obtenir des informations, et de dissimulation de preuves. Elle plaide non coupable.
Le tabloïd News of the World est accusé d’avoir pratiqué à grande échelle des écoutes téléphoniques illégales, afin d’obtenir des scoops. 600 célébrités, acteurs, sportifs de haut niveau, hommes politiques, membres de la famille royale, mais aussi soldats anglais morts en Afghanistan, ont vu ainsi leur téléphone piraté. Le journal ne s’était pas remis du scandale et avait fermé en 2011.
Source : L’Express — crédit photo : Arpingstone via Wikimedia (cc)