Les faits sont maintenant connus. Les agresseurs ne sont pas ceux que l’on croyait.
Après l’hystérie médiatique consécutive à la mort de Clément Méric, tué au cours d’une bagarre de rue entre militants nationalistes révolutionnaires et militants d’extrême-gauche le 6 juin dernier, les médias commencent à rétropédaler et la vérité apparaît peu à peu. Le Point cite ainsi un vigile ayant assisté à l’altercation qui a déclaré sur procès-verbal que « Clément Méric voulait vraiment en découdre » et qu’il « semblait vraiment haïr ces gens ». Ce témoin clé, vigile du magasin Fred Perry où se sont rencontrés les deux groupes, raconte qu’avant que la bagarre n’éclate, il est allé voir le groupe des « antifas », clairement identifié comme les fauteurs de trouble, pour leur demander de quitter le magasin. Les militants ont obtempéré mais ont attendu les trois skinheads (dont une fille) au rez-de-chaussée. Ces derniers se sentant menacés, ils ont alors téléphoné à Esteban Morillo, le meurtrier présumé, qui les a rejoints.
Les skins, toujours selon les témoignages recueillis par la police, quittent alors le magasin en prenant soin d’éviter leurs ennemis mais ces derniers les rejoignent finalement devant le métro où la bagarre, très violente, éclate. Selon Le Point, c’est un skin, un certain Samuel D., qui reçoit le premier coup de poing ! Tous les témoignages concordent sur le fait que « les mecs d’extrême-droite ont cherché à échapper à l’affrontement, n’ont fait que se défendre, puis ont répliqué ».
Légitime défense ?
La police a d’autre part récupéré des images tournées par une caméra de surveillance de la RATP près de la station Havre-Caumartin. Selon RTL, ces images seraient accablantes pour Clément Méric. On le verrait en effet se ruer sur son meurtrier présumé, Estaban Morillo, en train de se défendre contre deux assaillants, pour lui porter un coup… dans le dos ! Celui-ci se serait alors retourné pour répliquer d’un coup de poing, asséné au visage de son agresseur. L’ « assassinat » de Clément Méric commence ainsi de plus en plus à ressembler à de la légitime-défense. Une fois à terre, la victime n’a du reste pas été « lynchée » comme l’ont laissé entendre certains militants d’extrême-gauche qui, non contents d’attaquer leurs adversaires dans le dos, mentent après le combat pour les accabler. Au final, un seul coup de poing a été asséné à l’agresseur Méric, et sans poing américain…
Méric faisait son shopping avec un protège-dents…
Enfin, toujours selon Le Point, les enquêteurs disposent de captures d’écran de site Internet d’extrême-gauche, notamment « Vigilance Végane antifasciste » sur lesquels étaient publiés des photos d’Esteban et de sa compagne Katia, avec la mention : « besoin d’identification, please ». Méric et ses amis l’ont-ils reconnu ? Mieux : les gauchistes ont-ils tendu un piège aux militants nationalistes ? Le fait est que Méric, selon Causeur, portait un protège-dents au moment de sa mort. Clément Méric avait-il l’habitude de faire son shopping avec son protège-dents ? Plus vraisemblablement, il avait prévu de se battre et s’était équipé pour.
La vérité des faits qui apparaît peu à peu montre ainsi que l’on est très loin de l’« assassinat » évoqué à la légère par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls au lendemain du drame et que l’on s’oriente vers un traquenard organisé par des militants d’extrême-gauche en vue de casser du skin. C’est pourtant la thèse mensongère de l’assassinat que les médias ont reprise dans leur majorité, sans aucun esprit critique et sans enquêter, constituant ce qu’il faut bien appeler une faute professionnelle collective.
Voir aussi notre dossier : L’affaire Méric ou le recyclage d’un cadavre
Crédit photo : capture d’écran vidéo France 2 via Youtube (DR)