Les aides à la presse ? Une morphine pour Louis Dreyfus, président du directoire du Monde, mais une morphine qui profite surtout aux drogués les plus riches.
À l’aide ! crient Arnault, Drahi, Niel et le groupe Dassault
Nous vous en informions début 2019, dans la jungle des aides à la presse, ce sont les plus gros et les plus riches qui sont les mieux servis. Cela ne changera pas en 2021 et 2022.
Le FSDP gonflé
FSDP = Fonds stratégique pour le développement de la presse, piloté par le ministère de la culture. Jouez buccins, résonnez trompettes, les fonds du fonds vont passer de 10M€ par an en 2020 à 37,5M€ en 2021 et 2022. Les sommes sont allouées à des projets et subventionnés en pourcentages du budget.
Les taux vont ainsi augmenter, passant de 40% à 50% du budget pour les taux les plus bas et même jusqu’à 80% pour les projets les plus ambitieux. Ainsi la Fondation de Patrick Drahi (source Lettre A) a pu être financée à 60% pour acheter 190 ordinateurs portables à la rédaction de Libération, champagne ! Nous hésitons à demander 10 ordinateurs du même type pour les équipes de l’Observatoire du journalisme, mais nous ne sommes pas certains d’une réponse positive.
Les imprimeries des grands groupes (Le Figaro, Le Monde, groupe Baylet etc) ne seront pas oubliées et le ministère de la culture rajoutera une enveloppe de 8M€ pour « réduire l’empreinte carbone ». Alors, heureux ?
Voir notre article sur les méandres de la distribution des fonds du FSDP.