La chaîne Al-Jazeera va supprimer 500 postes sur un total de 4 500 dans le monde.
Une majorité de ces licenciements interviendra au Qatar, a annoncé la direction, à l’heure où le pays subit un effondrement des prix de la source d’énergie qu’il produit (pétrole et gaz notamment), et devrait concerner peu de journalistes. D’après Mostefa Souag, directeur général de la chaîne fondée il y a 20 ans par la famille royale qatarie, « toutes les options ont été étudiées » pour maintenir la compétitivité.
C’est pour maintenir son statut de leader que la chaîne internationale a décidé de réduire drastiquement ses effectifs. La chaine veut également maintenir « son engagement dans le journalisme de qualité, indépendant et percutant dans le monde entier ». Les premiers licenciements devraient intervenir à partir de la semaine prochaine.
En janvier dernier, Al-Jazeera avait également annoncé la fermeture de sa chaîne américaine pour avril prochain, deux ans et demi après son lancement outre-Atlantique. En effet, son audience n’a jamais dépassé quelques dizaines de milliers de téléspectateurs.
La fermeture d’Al-Jazeera America entraînera par ailleurs la suppression de 700 postes supplémentaires, ce qui portera le chiffre des licenciements à 1 200 à travers le monde.