Quatre ans qu’elle animait « C à vous » sur France 5. Alessandra Sublet a raccroché ses crampons vendredi 28 juin 2013, après avoir accompli l’une des plus fulgurantes réussites télévisées de ces dernières années.
Cet ovni du PAF a réussi l’exploit de s’imposer en « acces prime-time » face aux poids lourds des chaînes concurrentes, et singulièrement du « Grand Journal » de Michel Denisot. Pierre-Antoine Capton, le producteur de « C à vous », cherchait « une fille, plus jeune, plus fraîche et pétillante ». Il n’a sans doute pas regretté son choix. « Alessandra est la personne qui dégage le plus à la télé », se réjouit ce dernier.
Loin des strass et des paillettes de Canal et du canapé rouge de Drucker, Alessandra Sublet est passé du statut de sombre inconnue à celui d’animatrice incontournable de sa tranche horaire avec une banale salle à manger meublée chez Ikéa où elle reçoit ses invités autour d’un repas. Avec sa bonne humeur communicative, son optimisme et son énergie débordante, elle a fait décoller l’audience de son émission. Celle-ci est passée de 150 000 à 845 000 téléspectateurs entre septembre 2012 et avril 2013.
Malgré quelques boulettes, propres à cette fausse naïveté qui est sa marque de fabrique, rien n’a su arrêter son ascension. C’est une « machine de guerre », avance Le Figaro. « Sa grande force, Alessandra Sublet la tire probablement, aussi, de son côté terriblement nature. De cette espèce d’empathie qu’elle suscite. La dame ne fait pas semblant d’être ce qu’elle n’est pas. Elle ne joue pas aux femmes savantes. Ne se pose pas en bobo branchée », ajoute le quotidien.
Pourtant, l’animatrice vient de loin. Élevée dans la banlieue lyonnaise par des parents qui vendaient et louaient des caravanes, sa rencontre avec Dechavanne l’a propulsée sur le petit écran dans « Combien ça coûte ? » sur TF1, après des projets tués dans l’œuf dans le milieu de la danse et un passage à la radio.
Après 4 ans de bons et loyaux services, Alessandra Sublet a décidé d’arrêter son émission quotidienne sur France 5, victime, comme elle l’écrit dans son livre, d’un « baby blues » à la naissance de sa fille à laquelle elle souhaite désormais consacrer plus de temps.
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Créditi photo : capture d’écran France 5 via Youtube