D’où viennent tous ces plus ou moins faiseurs de médias de gauche qui balancent quotidiennement sur internet leurs grenades idéologiques et qui voteraient à plus de 90% « extrême gauche-vert-rouge » ? Par exemple, de Lima. Pas la capitale péruvienne, mais la Linke Medienakademie, LiMA., pour faire court — l’« Académie des médias de gauche », où les gauchistes agitent les esprits dans des séminaires en ligne, des cours de formation et des conférences.
“Ciao, objectivité” : le premier cours donne très clairement le ton. Le reportage factuel, c’est du passé ; l’idéologie se laisse beaucoup mieux véhiculer par des « histoires personnelles ».
“Travail de presse pour les militant(e)s de gauche”
Vous voulez écrire sur vos expériences de la vie ? On vous apprend comment. « Trans*phobie », « sous-vêtements menstruels » ou prêts étudiants injustes : « Tout le monde a une histoire à raconter ».
En voici une, par exemple : comment, millionnaire et épouse de l’un des rejetons du palais de Buckingham, on est poussée à des pensées suicidaires par le racisme omniprésent dans ce même palais — mais laissons cela. Il y a tellement plus à apprendre : comment éviter les discriminations qui ne peuvent être reconnues comme telles ou révolutionner la radio, lancer un tweet “tendance”. Ou bien encore comment faire de YouTube un “terrain de jeu pour la politique de gauche”, ce qui est d’autant plus attrayant que les réseaux sociaux contribuent activement à la suppression des contenus « de droite ».
On peut même apprendre à perdre sa « peur des réseaux sociaux » ; ils ne sont à craindre que si l’on est pas du même bord. Il existe également un module pour «apprendre à être fort» pour les « journalistes de couleur ». Bien entendu, les Blancs n’y sont pas admis.
Et ce n’est pas tout. On peut aussi pratiquer « l’art d’argumenter en public » — évidement entre personnes du même bord exclusivement et non avec quiconque pense différemment, voire avec des gens «de droite» diaboliques. On y trouve aussi des formations à la «guérilla de la communication», au «travail de presse pour des militants de gauche» ou«formation aux campagnes politiques» avec une «activiste du réchauffement climatique», membre des jeunes Verts, qui a par ailleurs trouvé un moyen de subsistance sûr et financé par les impôts à la Fondation Heinrich Böll, de gauche, comme il se doit, elle aussi. Arrêtons-nous là.
À nous les subventions !
Des extrémistes de gauche avérés n’ayant aucun problème avec l’utilisation de la violence en tant que conférenciers ? Ne dérange personne dans cette académie. On y est en bonne compagnie : le quotidien taz d’extrême gauche, le journal SED Neues Deutschland (idem) et la Fondation «Rosa Luxemburg» du parti d’extrême gauche «la Gauche» parrainent la semaine de formation. Les syndicats, l’Association des journalistes allemands, le groupe de pression agressif des migrants «Neue Deutsche Medienmacher/les nouveaux acteurs des médias allemands», entre autres, soutiennent «l’association éducative à but non lucratif» qui la sous-tend.
Notre article sur les nouveaux acteurs des médias allemands ICI https://ojim.net/allemagne-des-journalistes-issus-de-limmigration-accusent-de-racisme-les-medias/
Les fonds publics sont redistribués, passant par de nombreuses mains. Soit dit en passant, l’académie enseigne aussi comment gratter quelques subventions ; ces gens savent sans aucun doute de quoi ils parlent.
Rien de tout cela n’a grand-chose en commun avec le «journalisme indépendant» que l’association prétend soutenir. Même si l’on peut prendre un «congé éducatif» pour participer à une semaine de séminaire à Berlin, ville dont les couleurs politiques sont… le rouge et le vert…
Ciao, journalisme — salut, génération agitprop !
Source : Junge Freiheit 11/03/2021
Traduction : AC