Par « diversité » comprendre monopole et dictature des minorités, en France comme en Allemagne comme l’indique un récent article de Junge Freiheit. Nous en publions un extrait, certains sous-titres sont de notre rédaction.
Moins de rôles sexuels différenciés
Le gouvernement fédéral renforce les critères de ce qu’il considère comme dangereux pour la jeunesse dans les médias. Les rôles masculins et féminins différenciés font désormais partie de cette catégorie, au même rang que le “cyber-sexe” et les forums de suicide, comme incidence répertoriée par la Centrale fédérale pour la protection des médias destinés aux enfants et à la jeunesse (BzKJ) dans un « atlas des dangers ». L’autorité nouvellement créée dépend du ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse, dirigé par Christine Lambrecht (SPD)…
La discrimination du genre
L’« atlas des dangers », présentant un total de 35 phénomènes médiatiques à risques, est le résultat du processus stratégique « Grandir avec le numérique. De la perspective des enfants. Agir en toute sécurité pour l’avenir. » L’atlas résulte de la collaboration avec le JFF — Institut pour la pédagogie des médias dans la recherche et la pratique. Cet organisme, soutenu par divers ministères bavarois et la Bayerischer Rundfunk (n.d.t. : Radiodiffusion bavaroise), s’est consacré à la “langue sensible au genre”, publiant à cet effet une brochure de 55 pages, intitulée « Dictionnaire des genres ». « Mesdames et Messieurs » tout comme les “droits d’auteur”, par exemple, y figurent comme discriminatoires.
Augmentation massive du personnel
Il n’est dès lors pas étonnant que la différenciation des rôles masculins et féminins ait été intégrée dans les travaux de la BzKJ et soit considérée par la centrale comme dangereuse pour les jeunes. Parmi d’autres, cette prétendue problématique comporterait des dangers pour un « échange serein”. La protection des médias destinés à la jeunesse nécessiterait une réorientation de ses objectifs et instruments de protection. La nouvelle administration, en pleine expansion, crée sa raison d’être à partir de défis toujours renouvelés pour une soit-disant éducation aux médias.
Afin de remplir toutes les fonctions supplémentaires de surveillance, elle a besoin de beaucoup de personnel : aux 33 collaborateurs de l’ancien service fédéral devraient s’ajouter 50 autres, de sorte que 83 fonctionnaires surveilleront la protection des médias pour la jeunesse — soit une augmentation de plus de 150 %. Le budget dépasse les 6 millions d’euros…
Des amendes conséquentes
La centrale est compétente pour faire appliquer la loi sur la protection des médias destinés à la jeunesse. Si elle cible une plate-forme, la procédure impliquera tout d’abord le dialogue. En cas d’échec du point de vue de la centrale, celle-ci est habilitée, en dernier ressort, à imposer des amendes pouvant atteindre 50 millions d’euros en cas de non-respect et a même le droit de sanctionner les contrevenants étrangers.
Un directeur venu du SPD
Le directeur de cette nouvelle autorité est Sebastian Gutknecht, juriste de 47 ans, nommé en juin par la secrétaire d’État au ministère de la jeunesse et ancienne directrice fédérale du SPD (n.d.t. : parti socialiste), Juliane Seifert. D’après les rapports du camp social-démocrate, il a un réseau solide à défaut d’expérience dans l’administration. Il apporte par contre une expertise en matière de « genre, d’ethnicité, d’âge et d’identité sexuelle ». Auparavant directeur du Groupe de travail chargé de la protection de la jeunesse du Land de Rhénanie du nord- Westphalie, il avait pour objectif, selon le profil de mission, de remettre en question de manière critique les critères de différenciation et d’examiner leurs mécanismes d’action.
Il s’est engagé en faveur d’une protection de l’enfance et de la jeunesse éducative. Sous sa direction, la centrale lance diverses campagnes et actions sur son propre site, bénéficiant des subventions du gouvernement fédéral liées à des projets. Le 27 octobre dernier, à l’occasion de la journée des médias, près de 1000 enseignants de toute l’Allemagne ont pu par le biais de 37 « sessions passionnantes » recevoir, entre autres, des impulsions pour un rapport sensible avec « l’interculturalité, la politique et la religion ».
Source : Junge Freiheit, 02/11/2021. Traduction : AC