Berlin. Twitter a bloqué le compte de Marie-Luise Vollbrecht, une doctorante en biologie qui à plusieurs reprises a utilisé son compte pour défendre la position selon laquelle il y a deux sexes biologiques.
Plusieurs contributions sur les théories du genre ont été fatales pour Mlle Vollbrecht. Dans un tweet, elle avait écrit : « Toutes les femmes n’ont pas leurs règles, mais seules les femmes ont leurs règles. » Dans un autre, elle mettait en garde contre les pédophiles se trouvant au sein de la communauté des minorités sexuelles.
Le milieu de gauche sur Twitter a alors appelé à plusieurs reprises au blocage de la jeune femme pour violation présumée des règles du réseau social. Le compte de l’étudiante, qui compte plus de 12 000 followers, n’est plus accessible.
Annulation d’une conférence à l’Université Humboldt
En juillet dernier, une conférence devant être tenue par Vollbrecht avait déjà fait sensation. Elle devait s ‘exprimer dans le cadre de la « Longue nuit de la science » sur le thème « Sexe, genre : pourquoi il existe deux genres en biologie ». Cependant, après les protestations des groupes LGBTQ, l’Université Humboldt, organisatrice de la manifestation, a annulé la conférence. Néanmoins Vollbrecht a été autorisée à prendre la parole un autre jour… sous la protection de la police.
Twitter avait déjà interdit pendant sept jours à la publiciste et journaliste de Junge Freiheit, Birgit Kelle, d’intervenir sur le réseau social. Elle aussi avait critiqué les minorités sexuelles et la théorie du genre. C’est plus précisément sa réaction à un projet de « garderie gay et lesbienne » à Berlin qui semble avoir dérangé : « Bon à savoir : les enfants de 3 ans n’ont pas encore à décider s’ils sont gays/lesbiens, mais grâce au pédophile compréhensif Lautmann au sein du conseil municipal de Berlin, ils sont sûrs de trouver d’excellents contacts s’ils veulent en savoir plus sur le sexe. Protégez vos enfants de cette propagande LGBT. » Selon Twitter, un « comportement haineux ».
Happy end ?
Les tentatives des groupes LGBT pour bloquer définitivement le compte ont cependant échoué et Twitter a finalement libéré le compte de l’étudiante. Et là, surprise : Aux 12 000 personnes supportant les positions de Vollbrecht, s’en sont ajoutées près 5 300 qui n’ont pas hésité à se solidariser avec la doctorante et à relayer ses positions sur le réseau social. À suivre…
Source : Junge Freiheit, 06/10/2022