Le meta ou métaldéhyde, bien connu des campeurs, est inflammable et utilisé comme combustible solide pour les réchauds portatifs. Mais nous parlons d’un autre Meta, celui du nouveau nom de la holding de Facebook. Le meta (le combustible) ne produit pas de cendres comme les 200 milliards de dollars de capitalisation de Meta/Facebook envolés en 48 heures.
Vo-la-ti-li-té
“Volatilité”, répètent les augures boursiers en ces temps de surchauffe, les cours boursiers jouent le grand 8 de la foire du Trône et les prévisionnistes s’arrachent leurs (rares) cheveux. Pensez, Meta, un des joyaux boursiers, a dévissé de 28% entre le mercredi 2 et le vendredi 4 février, passant de 323 dollars à 233. Plus de 200 milliards de dollars se sont métanisés, si on nous permet ce néologisme, partis en fumée et sans cendres. La cause ? Meta a annoncé que Facebook perdait des abonnés et que ses résultats en seraient affectés. Affolement des donneurs d’ordre et glissade.
Jean qui pleure et Jean qui rit
Zuckerberg pleure et Bezos rit. Presque au même moment Amazon dépasse les 3000 millions de dollars de capitalisation. L’abonnement Amazon Prime (États-Unis) passe de 119 dollars par an à 139 dollars, source de nouveaux revenus et de futurs bénéfices. La société est réputée avoir embauché plus de 140.000 personnes dans le dernier trimestre 2021, la crise du Covid encourageant les achats en ligne et elle emploierait environ 1,6 millions de personnes dans le monde.
On comprend que Jeff Bezos puisse faire démonter le pont historique de Koningshoeven à Rotterdam : son nouveau yacht (430M€, une paille) est trop haut pour passer. Qu’importe, le très néerlandais maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, fera démonter la partie centrale du pont, rénové en 2017. Merci qui ?
Voir aussi : Les Gafam, un appétit d’ogre !