S’estimant qualifié d’antisémite, Robert Ménard [portrait] a poursuivi ce mercredi 27 novembre l’hebdomadaire Marianne en diffamation.
Dans un article paru dans son édition du 22 novembre, Marianne écrivait
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: « Alain Soral est passé de mode. Mais il reste Dieudonné, Robert Ménard et Thierry Meyssan. (…) “Ces porteurs d’idéologie profitent et entretiennent la détestation selon une stratégie bien déterminée”, analyse le chercheur en philosophie Vivien Hoch. (…) Leurs diverses provocations, leur entretien de l’idéologie antisémite et leur ironie constante devraient les écarter du débat public. »
Des propos que Robert Ménard, actuellement candidat à la mairie de Béziers (soutenu par le FN et DLR), rejette en bloc. « C’est la première fois de ma vie qu’on me qualifie d’antisémite » et « que je poursuis un journal ici en France », a‑t-il expliqué. S’il a choisi la justice et non le droit de réponse, c’est parce qu’il juge inadmissible de se justifier face à des accusations « aussi graves et offensantes ». Et de pester : « C’est au journal de s’excuser ! (…) Comme si on pouvait traiter quelqu’un d’antisémite comme ça ! »
« La journaliste décide elle-même de donner en pâture le nom de Robert Ménard », s’est indigné son avocat, Me Gilles-William Goldnadel, voyant dans cet article un « appel délibéré à la mise à l’index ». De son côté, l’avocate de Marianne, Me Lauranne Favre, a estimé que le journal
ne le qualifiait pas directement d’être antisémite. « Au pire c’est une maladresse journalistique », a‑t-elle tempéré.
Enfin, pour le magistrat du parquet, le « procédé journalistique est parfaitement contestable » mais constitue une « manifestation d’opinion », certes « désagréable », mais pas suffisamment précise pour que le tribunal les condamne. Verdict le 16 janvier 2014.
Crédit photo : philippeleroyer via Flickr (cc)