Première diffusion le 24/10/2019
Après les attaques des sociétés de journalistes de RTL et du Figaro, les débats autour de sa participation sur LCI, CNews et Paris Première comme nous le relations au début du mois d’octobre, ce sont désormais les entreprises et les politiques qui tentent de faire taire Eric Zemmour. La saga des attaques médiatiques ne semble pas terminée comme en témoigne la réclamation faite par les élus du personnel de CNews à la direction “de cesser sa collaboration avec Eric Zemmour” le 21 octobre 2019. La direction a répondu que “Canal reste le groupe de toutes les opinions”.
Quand le grand capital se soumet aux injonctions politiquement correctes de “Sleeping giants”
Depuis la campagne de lobbying de Sleeping giants, spécialisé dans le soft totalitarisme à coups de tweets, lancée au début du mois d’octobre pour demander aux annonceurs de ne plus diffuser leurs publicités sur les chaînes diffusant Zemmour, une vingtaine de marques se sont pliées aux injonctions du politiquement correct.
Nutella a été la première à agir, suivie par plusieurs acteurs du monde de la bancassurance, la MAIF (on sait désormais pourquoi ils se revendiquent “assureur militant”), Groupama, Monabanq et la MAAF. En résumé, la malbouffe et le grand capital de la bancassurance.
Par la suite, PSA, Maître Coq, Lipton, Aramisauto, Autosphere, Atlantic, Blablacar, Direct Assurance, Leboncoin, Société générale, Skoda, Solocal, l’Institut Pasteur, Volkswagen et Novotel ont aussi fait des courbettes. On pensait les grandes sociétés un peu plus solides psychologiquement. Au moins, si vous tenez à la liberté d’expression, vous savez vous aussi qui boycotter.
De son côté, CNews a coupé court à ce petit jeu en semblant ne plus diffuser aucune publicité avant, pendant ou après l’émission Face à l’info de Zemmour comme l’a constaté CheckNews de Libération.
Des politiciens aussi, peu adeptes de la liberté d’expression
Côté politique, trois députés, Caroline Janvier (LREM, Loiret), Fiona Lazaar (LREM, Val d’Oise) et Guillaume Chiche (PS puis LREM, Deux Sèvres) ont annoncé ne plus se rendre sur CNews. Cédric Villani a regretté d’être venu sur la chaîne au lendemain de propos “homophobes” de Zemmour. Cependant, il ne compte pas “boycotter durablement la chaîne”, rien d’étonnant à cinq mois des élections municipales à Paris où il est candidat. Une quinzaine de militants d’extrême gauche ont pour leur part publié une tribune sur Mediapart intitulée “Nous n’irons plus sur CNews !”.
Côté personnalités médiatiques, Jacques Attali, Valérie Trierweiler et Marwan Muhammad, ancien directeur du CCIF, ont annoncé participer au boycott. Nul regret n’a été enregistré à ce jour devant cette cruelle absence.