Nous vous parlions récemment de la chute boursière vertigineuse de Facebook, Google, Amazon et autres Netflix, ils ne sont pas les seuls à être atteints dans une fièvre baissière qui remet en cause les fondamentaux de certains réseaux sociaux.
Snap, Snapchat
To snap en anglo-américain, c’est chercher à mordre. La messagerie Snapchat fondée en 2011 permet d’envoyer des photos et des vidéos qui en théorie s’effacent quelques secondes après, parfaite illustration d’un monde éphémère. L’application a depuis évolué et il est possible de sauvegarder les photos par une capture d’écran. Elle est surtout très populaire chez les adolescents, avec un certain nombre d’excès courants à cet âge : phénomènes de harcèlement, encouragement à l’usage de drogues etc.
Snap a été durement mordu le 23 mai 2022 où le titre a subi une baisse de 43% de sa valeur boursière en une seule séance. Et une chute qui atteint même 72% sur un an. Pendant que l’indice technologique du Nasdaq chute de plus de 40 % depuis le début de l’année, donnant des sueurs froides aux fonds d’investissement comme Blackrock perdent 26% sur un an.
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Fin des confinements, fin de la bulle ?
Je suis confiné, j’utilise les réseaux sociaux, je me réunis à distance (Zoom), je regarde des séries ou des films sur des plateformes dédiées (Netflix, Disney). Je suis déconfiné, je vois mes amis, je vais au restaurant ou à la campagne, je visite une exposition etc. La fête semble finie pour un temps pour les valeurs boursières stratosphériques liées à internet et au divertissement. Fin de la fête (provisoire ?) pour les vélos d’appartement connectés (bon débarras), pour certains achats à distance. Retour à la vraie vie ? Dans un monde fragile et de plus en plus artificiel, rien n’est certain.