En août 2021 Twitter – qui s’était déjà illustré en supprimant le compte de Donald Trump – créait birdwatch, un système automatisé pour repérer les « fausses nouvelles » et mettre en avant les nouvelles positives pour le parti démocrate américain, les GAFAM, les néo-conservateurs et le monde libéral-libertaire en général. Devant l’avalanche de nouvelles sur le conflit ukraino-russe comme sur l’élection présidentielle à venir, le réseau social renforce son contrôle, mais c’est bien insuffisant pour le quotidien de Monsieur Drahi.
Libé, plus de censures s’il vous plaît monsieur Dumollet
Bon voyage monsieur Dumollet, à Saint Malo débarquez sans naufrage, disait la chanson. Libé dans un article du 26 février 2022 entonne un tout autre air.
L’article cite une certaine Asma Mhalla, présentée comme experte et chercheuse. Asma Mhalla est membre de l’Observatoire de l’éthique publique (OEP) fondé par l’ex député socialiste René Dosière, sa vice-présidente est Laurianne Rossi, députée LREM des Hauts-de-Seine. Un des buts de l’OEP est « d’éviter le risque du populisme et de la stigmatisation des élus ». La chercheuse exprime ses regrets, « Les algorithmes sont parfaitement faillibles. Aujourd’hui, on n’est pas en mesure techniquement d’industrialiser et d’automatiser de façon fiable la modération.»
Et de renchérir sur le manque… le manque de quoi ? Le manque de liberté ? Le manque de pluralisme ? Pas du tout, le manque de modérateurs/censeurs. Leurs effectifs sont « beaucoup trop faibles, c’est absurde ». Et de se lamenter, Facebook emploierait 20.000 censeurs humains et Twitter seulement 1867… Conclusion, il faut renforcer les effectifs de la police de la pensée ; comme disait l’ineffable Christophe Barbier en parlant du contrôle d’internet, « les chinois l’ont fait, on doit pouvoir le faire ».
Voir aussi : Jack Dorsey, le bal des faux culs