Après un plan de licenciement et la sortie du redressement judiciaire entamé en février 2019, le quotidien communiste respire un peu. Qui sont les généreux contributeurs qui ont permis cette (provisoire) sortie de crise ?
D’abord l’État donc vos impôts
Si on additionne les aides reçues par la société éditrice entre 2010 et 2018 (voir la page 3 de notre infographie), on arrive à une coquette somme proche de 30M€ ou la dépassant car une certaine opacité règne sur les aides indirectes. Y compris un abandon de créance de l’État de 4,1M€ en 2013. Pour parler clair le journal est financé par les impôts des Français et non par ses lecteurs.
Rebelote en 2019
Le journal (traditionnel refuge de nombreux permanents du parti qui se retrouvent sans emploi suite à l’affaiblissement électoral du PCF) va de nouveau bénéficier de la générosité publique. Cette fois-ci en deux temps (voir la page 5 de notre infographie). Tout d’abord le fond de garantie des salaires (les AGS) abandonne une créance de 2,3M€. Mais l’État remet au pot directement de nouveau avec un abandon de créance de 2,9M€ dont une partie pourrait être recouvrée. Les paris sont ouverts, ceux qui misent sur le recouvrement ne sont pas certains de retrouver leur mise.
Mais certaines sociétés paient aussi leur écot : les imprimeurs, la RATP (!) et même la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, ces deux derniers pour des montants non identifiés. Merci qui ?