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Autriche : un journaliste justifie le meurtre de Léonie, 13 ans, par des migrants

13 juillet 2021

Temps de lecture : 2 minutes
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Autriche : un journaliste justifie le meurtre de Léonie, 13 ans, par des migrants

Temps de lecture : 2 minutes

Le samedi 26 juin 2021 était retrouvé dans un parc à Vienne (Autriche), le corps sans vie d’une jeune fille. Après des recherches, la victime sera identifiée comme étant une très jeune fille de 13 ans prénommée Léonie. Après avoir été droguée et violée, elle aurait été abandonnée dans le lieu de sa découverte. Les suspects sont rapidement identifiés, il s’agit de quatre Afghans, âgés de 16 à 23 ans, séjournant illégalement sur le territoire autrichien pour certains d’entre eux.

Un journaliste se soucie plus des migrants que de Léonie

Suite à ce drame, une con­férence de presse avec la présence du min­istre autrichien de l’In­térieur Karl Neham­mer s’est tenue.

Lors des ques­tions, le jour­nal­iste Chris­t­ian Hof­mann de l’ORF a demandé :

Mon­sieur le min­istre de l’In­térieur, la pré­somp­tion d’in­no­cence s’ap­plique. Il s’ag­it de deman­deurs d’asile qui n’ont con­nu que la guerre dans leur pays d’o­rig­ine. Indépen­dam­ment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de trau­ma­tisme ? La ques­tion se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? ” (sic)

Cette inver­sion accusatoire (c’est l’Autriche qui est au fond est le vrai coupable du viol et du meurtre) dou­blée d’un appel à la repen­tance n’a pas pris, le min­istre lui a répondu :

Votre ques­tion insin­ue que la société autrichi­enne a con­tribué au crime, et que ces Afghans auraient sim­ple­ment dû être mieux soignés. Il n’y a jamais de jus­ti­fi­ca­tion qui per­me­tte la vio­lence con­tre les autres.”

Les réseaux soci­aux ont pris le relais et cer­taines per­son­nes choquées sont allées jusqu’à man­i­fester leur indig­na­tion devant le siège de l’ORF. Isolé et devant la polémique, le jour­nal­iste s’est finale­ment excusé.

Des féministes sur la même ligne

Dans cette affaire, l’extrême gauche s’est aus­si fait remar­quer, une ving­taine de mil­i­tants du grou­pus­cule fémin­iste “Aler­ta Fem­i­nista” s’est intro­duite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénon­cer la cou­ver­ture soi-dis­ant “sex­iste et raciste” des faits (traduire par « ayant don­né les noms et les orig­ines des meur­tri­ers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “fémini­cide”, con­séquence “de la vio­lence patri­ar­cale”. Cer­tains jour­nal­istes et mil­i­tants font ain­si diver­sion pour excuser les meur­tri­ers. En Autriche, comme dans d’autres pays européens, il sem­ble défini­tive­ment plus « intéres­sant » d’être un migrant lorsque l’on com­met un meurtre.

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