Le samedi 26 juin 2021 était retrouvé dans un parc à Vienne (Autriche), le corps sans vie d’une jeune fille. Après des recherches, la victime sera identifiée comme étant une très jeune fille de 13 ans prénommée Léonie. Après avoir été droguée et violée, elle aurait été abandonnée dans le lieu de sa découverte. Les suspects sont rapidement identifiés, il s’agit de quatre Afghans, âgés de 16 à 23 ans, séjournant illégalement sur le territoire autrichien pour certains d’entre eux.
Un journaliste se soucie plus des migrants que de Léonie
Suite à ce drame, une conférence de presse avec la présence du ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer s’est tenue.
Lors des questions, le journaliste Christian Hofmann de l’ORF a demandé :
“Monsieur le ministre de l’Intérieur, la présomption d’innocence s’applique. Il s’agit de demandeurs d’asile qui n’ont connu que la guerre dans leur pays d’origine. Indépendamment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de traumatisme ? La question se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? ” (sic)
Cette inversion accusatoire (c’est l’Autriche qui est au fond est le vrai coupable du viol et du meurtre) doublée d’un appel à la repentance n’a pas pris, le ministre lui a répondu :
“Votre question insinue que la société autrichienne a contribué au crime, et que ces Afghans auraient simplement dû être mieux soignés. Il n’y a jamais de justification qui permette la violence contre les autres.”
Les réseaux sociaux ont pris le relais et certaines personnes choquées sont allées jusqu’à manifester leur indignation devant le siège de l’ORF. Isolé et devant la polémique, le journaliste s’est finalement excusé.
Des féministes sur la même ligne
Dans cette affaire, l’extrême gauche s’est aussi fait remarquer, une vingtaine de militants du groupuscule féministe “Alerta Feminista” s’est introduite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénoncer la couverture soi-disant “sexiste et raciste” des faits (traduire par « ayant donné les noms et les origines des meurtriers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “féminicide”, conséquence “de la violence patriarcale”. Certains journalistes et militants font ainsi diversion pour excuser les meurtriers. En Autriche, comme dans d’autres pays européens, il semble définitivement plus « intéressant » d’être un migrant lorsque l’on commet un meurtre.