Bas les Masques (baslesmasques.com), format vidéo sur internet “ni conformiste, ni complotiste” a été lancé en 2020. Nous avons posé cinq questions à Xavier Legay son responsable éditorial.
OJIM : Xavier Legay, quel est votre parcours jusqu’à Bas les masques ?
Après des études de droit public et science politique, j’ai travaillé pendant cinq ans au sein du cabinet du maire d’une grande commune des Hauts-de-Seine. J’ai ensuite décidé de me tourner vers le monde des médias et j’ai suivi la formation de l’Institut Libre de Journalisme en 2020, avant de rejoindre Bas les Masques.
Bas les Masques, c’est quoi, comment, où et pour qui ?
Bas les Masques est un média vidéo sur internet qui a été lancé il y a maintenant un peu plus d’un an, dont l’objectif principal était de sortir de l’information anxiogène liée à la crise sanitaire en apportant un autre regard sur la situation, à l’aide d’experts scientifiques et médicaux mais également des sociologues, des philosophes, des journalistes. Il s’agit d’un média indépendant qui donne la parole à des voix que l’on entend peu sur les médias de grand chemin, tout en gardant une ligne « ni conformiste, ni complotiste ».
Le titre indiquerait que le Covid est votre sujet favori ?
Notre sujet principal est la crise sanitaire au sens large avec toutes ses conséquences sur la société, qu’elles soient sociales, économiques, psychologiques ou encore juridiques. Et, bien évidemment, nous sommes très attentifs à la question des libertés publiques, qui est aujourd’hui notre véritable sujet de fond. Nous réalisons entre deux et quatre vidéos par jour, un rythme élevé.
Quel est votre modèle économique ?
Bas les Masques est un média indépendant qui ne repose que sur les abonnements (et les dons) de ses lecteurs. Nous ne bénéficions d’aucune subvention et n’avons pas de recettes publicitaires. L’abonnement coûte 4 € par mois, 9 € par trimestre ou 29 € par an pour avoir accès à toutes nos émissions.
Les projets à venir de Bas les Masques ?
Nous allons continuer à dénoncer l’alarmisme qui sert de prétexte à des restrictions de plus en plus drastiques de nos libertés. En plus de la crise sanitaire, nous allons également mettre l’accent sur la question environnementale ainsi que sur le rôle des GAFAM dans les atteintes à la liberté d’expression.
Claude Chollet, Président de l’Ojim, a participé à une émission de Bas les Masques « L’information n’est pas un produit brut mais transformé », que vous trouverez en lien en clair, (les autres émissions sont payantes).