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Bataclan : les terroristes ont essayé de joindre les chaînes d’info

20 novembre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Bataclan : les terroristes ont essayé de joindre les chaînes d’info

Temps de lecture : 2 minutes

Dans L’Humanité, Stéphane, 49 ans, raconte sa soirée du 13 novembre au Bataclan, où il a pu déceler un certain amateurisme chez les terroristes.

Ils étaient « déter­minés », ils « étaient là pour tuer », ça ne fait aucun doute. Mais con­cer­nant le mode opéra­toire et le déroulé de la prise d’o­tages, « ils ont beau­coup tâton­né », con­fie-t-il. « Il y a eu qua­tre ou cinq échanges par télé­phone. Ils [les ter­ror­istes, ndlr] ont demandé aux otages d’ap­pel­er BFM. Sans suc­cès », explique l’an­cien otage. « Appelle i>Télé », a ensuite lancé un autre jihadiste. Ça n’a pas fonc­tion­né non plus.

Ce soir-là, mal­gré la ter­reur, Stéphane a pu con­stater « un côté un petit peu ama­teur » chez ces ter­ror­istes mal organ­isés. Après l’échec des ten­ta­tives de com­mu­ni­ca­tion avec les médias, ils sont donc « passés à autre chose », avec tou­jours les mêmes procédés aléatoires.

Ain­si, ces derniers util­i­saient des otages pour pass­er des mes­sages aux policiers. « Dis leur qu’on a des otages, qu’on veut négoci­er, qu’on veut un talkie-walkie », demandaient-ils aux per­son­nes présentes dans la salle, sans pour autant pré­cis­er com­ment ils allaient récupér­er l’appareil…

En jan­vi­er dernier, Ame­dy Coulibaly était quant à lui par­venu à com­mu­ni­quer avec BFMTV. Con­statant que la chaîne annonçait qu’il n’y avait pas de morts alors qu’il rete­nait une dizaine de per­son­nes en otage dans l’Hy­per Cash­er de Vin­cennes, il s’é­tait exclamé : « Com­ment ça, il n’y a pas de morts ? Ils vont voir s’il n’y a pas de morts. » Con­tac­tant la chaîne par télé­phone, il lui avait ain­si demandé de chang­er son bandeau…

Crédit pho­to : pep­si­line via Flickr (cc)

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