Alors qu’elle entamait ce lundi son 10ème jour de grève de la faim, Béatrice Bourges « ne lâche rien » et poursuit sa demande de procédure de destitution du président Hollande.
Place Édouard Herriot, la porte-parole du Printemps français reçoit de nombreux soutiens et de nombreuses visites, pas toujours bienvenues comme celle du « Petit journal » de Canal+. Samedi 1er février, elle avait tenu une conférence de presse sur son lieu de jeûne, conférence qu’elle n’a pas souhaité tenir devant l’équipe du « quenellier » Yann Barthès, les qualifiant de « faux journalistes ». Celle-ci a alors invité les gens l’entourant à ne pas « ouvrir la bouche devant le Petit Journal ».
Présente le lendemain au Champ de Mars, Béatrice Bourges a fait part à l’Agence Info Libre que les équipes du « Petit Journal » avaient reçu, la veille, un PV pour « harcèlement » de la part de policiers. Celle-ci a également confié qu’elle allait « porter plainte pour harcèlement sur personne vulnérable » et a lancé à Yann Barthès : « On ne peut pas tout se permettre. »
À propos de l’équipe qui la suit continuellement, Mme Bourges a déclaré : « Je leur ai demandé leur carte de presse, qu’ils n’ont pas pu me présenter car ils ne sont pas journalistes. » Et de conclure en affirmant que Yann Barthès était « définitivement blacklisté » car « il n’est pas un journaliste ».
Voir également notre portrait de Yann Barthès, icône bobo de l’infotainment, et notre dernier article : Les agressions contre le « Petit Journal » se généralisent
Crédit photo : ctruongngoc via Flickr (cc)