Il avait déjà fait parler de lui lors de son altercation avec des jeunes racaïlles à Sevran pendant le tournage de « Dossier Tabou ». Taclé par la presse qui pense « bien », Bernard de La Villardière a désormais les yeux bien ouverts sur le décalage qui existe entre le traitement médiatique et la réalité du terrain.
La semaine dernière, il donnait un entretien au magazine Society, qui lui consacre un portait de 6 pages. Lorsque le présentateur de M6 arrive dans les locaux du magazine et salue Marc Beaugé, le journaliste chargé de l’interroger et de lui tirer le portrait, il lance, ironique : « Alors, comment va la presse ? C’est difficile pour vous en ce moment, hein… » Et de poursuivre : « En même temps, quand on regarde le contenu… »
Pour lui, par exemple, L’Express « est devenu un journal bobo con, avec cette idéologie bobo de merde que je déteste de plus en plus ». Et s’il constate que chez Society, « vous êtes bobo vous aussi », il confie ne plus pouvoir supporter cette idéologie. « Bobo, c’est l’idéologie multiculturaliste à la con. C’était sympa dans les années 70. Mais là, c’est juste con », conclut l’animateur.
À l’époque de la diffusion du premier numéro de « Dossier Tabou » sur M6, consacré aux problèmes de l’islam, Bernard de La Villardière s’était vu reprocher son angle « partial » et « sensationnaliste » par une bonne partie de la presse. Un traitement médiatique qu’il avait déjà connu du temps d’« Enquête exclusive », où on le présentait comme « obsédé par la drogue et les putes ». Aujourd’hui, le présentateur semble bien décidé à ne plus rien laisser passer.