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BFM Business révèle les salaires des patrons de l’audiovisuel public

29 septembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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BFM Business révèle les salaires des patrons de l’audiovisuel public

Temps de lecture : 2 minutes

Document à l’appui, BFM Business vient de publier les salaires des grands patrons de l’audiovisuel public.

Et le mieux payé est… Rémy Pflim­lin, PDG de France Télévi­sions, qui peut touch­er jusqu’à 400 000 euros par an, bonus com­pris. C’est un tiers de plus que son prédécesseur, Patrick de Car­o­lis, qui était à 300 000 euros.

« Mais cette hausse a une expli­ca­tion: Rémy Pflim­lin venait du privé, en l’oc­cur­rence la mes­sagerie de presse Presstal­is, et a dû faire un sac­ri­fice en venant dans le ser­vice pub­lic », écrit BFM Busi­ness.

Der­rière lui, la patronne de France Médias Monde, Marie-Chris­tine Saragosse, touche jusqu’à 260 000 euros par an, au coude à coude avec celle d’Arte France, Véronique Cay­la, qui est à 259 113 euros annuels.

Bien que dirigeant d’une plus grosse société que les deux précé­dentes, le patron de Radio France est le moins bien payé du secteur audio­vi­suel pub­lic. Jean-Luc Hees touchait jusqu’à 217 638 euros par an, et Math­ieu Gal­let gagne légère­ment plus aujour­d’hui avec 222 000 euros.

Des salaires con­fort­a­bles, bien que large­ment en dessous de ceux que l’on ren­con­tre dans le privé. Par exem­ple, les patrons de TF1, M6 ou Canal+ touchent entre 1,5 et 2 mil­lions d’eu­ros par an.

Pour s’adapter, le pub­lic a décidé de vers­er égale­ment des bonus indexés sur les per­for­mances à ses dirigeants. Mais là encore, s’ils peu­vent aller de 14 à 24% du salaire fixe annuel, cela reste tou­jours bien en dessous du secteur privé où les salaires peu­vent être mul­ti­pliés par 1 à 1,5.

Con­tac­té par BFM Busi­ness, France Télévi­sions s’est jus­ti­fié en pré­cisant que, « par rap­port à l’équipe précé­dente, la moyenne des salaires des 10 plus hauts dirigeants est inférieur de plus de 10 % en euros con­stants. Et en 2012 lors du lance­ment du plan d’é­conomies, le PDG Rémy Pflim­lin a décidé de baiss­er de 25% sa part vari­able, ain­si que celle de son con­seil de prési­dence (ses qua­tre directeurs généraux). »

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