Viré d’i>Télé en décembre dernier pour délit d’opinion, Éric Zemmour n’aurait pas subi le même sort sur BFMTV, a assuré son directeur général samedi dernier.
Invité de Sud Radio, Guillaume Dubois s’est vu interroger sur ce qu’aurait fait BFMTV à la place d’i>Télé suite à la polémique entourant des propos prêtés à Éric Zemmour dans la presse italienne. « On ne l’aurait pas viré. Notamment car en l’occurrence c’était une émission de débat, donc c’était pas non plus une émission de propagande », a‑t-il souligné, faisant référence à l’émission « Ça se dispute » dans laquelle le chroniqueur officiait.
« Il y avait Domenach en face qui était capable de lui répondre, et qui le faisait », a jugé M. Dubois, d’autant qu’en parallèle, les « dérapages » du journaliste « profitaient en terme d’audience » à la chaîne.
Lorsque l’animateur lui demande si, un jour, Zemmour pourrait rejoindre BFMTV, le directeur général estime qu’« il pourrait », même s’il n’est « pas sûr que ce soit opportun dans le contexte actuel de suspicion qui plane sur BFMTV », accusée de « tous les maux ».
En décembre, i>Télé avait décidé de licencier son chroniqueur vedette suite à des propos qui lui avaient été prêtés dans un journal italien. Il était alors accusé de vouloir « déporter » les musulmans, mot qu’il n’avait jamais prononcé.