L’Observatoire du journalisme a consacré de nombreux articles directs ou indirects à George Soros, pseudo philanthrope mais vrai milliardaire à la pointe du combat mondialiste. À travers une multitude d’ONG faux nez qui se renvoient la balle, le financier américain organise le monde de l’information et tente de construire un véritable mur entre ce qui peut être dit et ce qui ne doit surtout pas être dit ni même pensé.
À la suite du Brexit et de l’élection de Donald Trump, les libéraux libertaires partisans de la « société ouverte » (la principale fondation Soros est nommée Open society) ont dû trouver une explication : si le peuple a mal voté c’est qu’il a été trompé par de mauvais guides, les fausses nouvelles (fake news) l’ont induit en erreur. Il faut donc rééduquer le peuple en le mettant à l’abri des dites fausses nouvelles et en le rééduquant. C’est ainsi qu’en France Google a financé le quasi mort né Décodex du Monde.
George Soros va plus loin dans sa lutte contre les « fake news » en finançant à hauteur de 500.000 euros, en collaboration avec Pierre Omidyar, fondateur d’Ebay, un logiciel qui devrait être testé en octobre prochain au Royaume-Uni et sans doute ailleurs plus tard.
Le logiciel « scanne les sous-titres d’émissions d’actualité diffusées en direct, des retransmissions de sessions parlementaires, mais aussi les articles de journaux », rapporte le journal britannique The Guardian, jusqu’à identifier les « affirmations correspondant aux faits vérifiés qui sont dans sa base de données ». Il s’avèrerait en outre capable de faire apparaître à l’écran « les informations confirmées ou infirmées au fil du discours d’un politicien ». Autrement exprimé : la pensée unique pourrait corriger de manière automatique tout discours inconvenant sur un texte ou sur une vidéo.
Le périmètre indiqué exclut apparemment les sites internet mais indique la poursuite de l’offensive des grands donneurs d’ordre américains pour contenir toute libre parole. Donneur d’ordre doit ici être pris dans tous les sens du terme.
Crédit photo : JMSC HKU via Flickr (cc)