La huitième édition des Bobards d’or une cérémonie parodique où la Fondation Polemia remet chaque année des récompenses aux « meilleurs menteurs » s’est tenue à Paris le 6 février 2017.
Une vidéo retraçait – entre autres – un florilège des « animateurs » et « humoristes » de France Inter. Un condensé où mépris de la France d’en bas (la sous-France de Guily) , grossièreté et entre soi confit dans le doux cocon du service public (merci la redevance) voisinaient avec le délicat sentiment de l’impunité de celui (ou celle) qui est du côté du manche. Forts avec les faibles, faibles avec les forts, de quoi réussir à France Inter.
Si des bobards estimables comme celui sur « la théorie du genre qui n’existe pas » ont rencontré un certain succès, c’est un récidiviste Yan Barthes encore dans ses œuvres à Canal Plus qui a reçu avec son complice Hugo Clément le Bobard suprême pour une série de reportages bisounours sur le « vivre ensemble à Moleenbek. »
Mais Guillaume Auda sur i>Télé n’a pas démérité pour ses tweets sur la campagne de Trump où il voyait – entre autres – des partisans du KKK tout vêtus de blanc venus soutenir le candidat républicain alors qu’il s’agissait d’afro-américains déguisés venus protester contre Trump. Il est vrai que le pauvre Auda n’a fait que suivre la plupart de ses confrères américains comme européens…
Bravo à #YannBarthès et @hugoclement pour leur performance. Ça valait bien un Bobard d’Or ! ► https://t.co/ze7LxQdkor #Bobards2017 pic.twitter.com/0GfeEZAP93
— Les Bobards d’Or (@bobardsdor) 7 février 2017