Il y a quelques jours, Michel Boujenah était l’invité du journal de 20 heures. Il se flattait d’avoir toujours « rêvé sa vie ».
Même quand il était écolier, il était ainsi « du genre à dire : “la maîtresse est folle de moi et j’ai planté un couteau au directeur” ». On peut déjà se demander si le fait de rêver sa vie doit aller jusque là. Mais en pleine affaire Nabila, on se demande surtout pourquoi le propos, ultra-déplacé, n’a été relevé par personne. Ou plutôt, on n’en est guère étonné car Michel Boujenah fait partie de ceux qui ne peuvent jamais « déraper », à l’instar d’un Patrick Timsit ou d’un Jamel Debbouze qui peuvent se permettre à peu près tout sur un plateau.
La preuve, il y a quelques mois, toujours au journal télévisé. Le même Jamel Debbouze menaçait la présentatrice de la météo en lui demandant d’annoncer du beau temps, pour finalement lui dire : « on sait où tu habites, on te retrouvera ». Quand il se penchait vers la caméra le poing fermé pour annoncer devant dix millions de personnes : « j’voudrais passer une dédicace (sic) à Momo, qui est à la prison de la Santé, tiens bon Momo, on est avec toi », le téléspectateur n’était pas sûr d’être avec « Momo », ni d’approuver la façon dont les esprits, en France, sont en train d’évoluer. Il en venait même à se demander s’il versait sa redevance à bon escient… La scène à propos de Momo se passait sur le plateau de Pujadas et n’a provoqué aucune réaction à ce jour…
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