Les internautes n’ont pas les mêmes pudeurs que certains journalistes. Le traitement de l’enlèvement de la jeune Chloé en est une nouvelle illustration.
Le 16 novembre, aux alentours de midi, le kidnappeur de Chloé est interpellé en Allemagne. L’information fait immédiatement le tour des rédactions.
En début d’après-midi, on apprend qu’il s’agit d’un « conducteur originaire du Gard », d’un « homme, âgé de 32 ans », d’« un français de 32 ans originaire du Gard ». Si son identité n’est pas révélée, ses antécédents judiciaires, eux, sont largement dévoilés : « il a été condamné plusieurs fois pour vols et violences et une fois pour agression sexuelle » précise, à 13h13, L’Express.
En milieu d’après-midi, toujours le 16 novembre, Le Figaro donne ses initiales, et rappelle que l’homme « avait notamment été écroué en 2007 pour une série de tentatives d’agressions sexuelles commises dans le Gard et dans le Vaucluse ».
À partir de ces renseignements, l’internaute peut découvrir l’identité de ce K. B., identité qui n’est toujours pas révélée par le presse. En effet, un article de La Provence du 15 juin 2007, encore disponible sur le site du journal, rappelle que « Kamel Bousselat, 27 ans, domicilié à Roquemaure, aurait en effet commis onze tentatives d’agression sexuelle entre le 3 et le 12 juin, dans le Gard et dans le Vaucluse ». Les informations se recoupent.
Côté presse, il faudra attendre 18h30 pour qu’Europe 1 révèle, au conditionnel, le nom de l’agresseur de Chloé : Kamel Bousselat.
Sources : L’Express, Le Figaro, La Provence, Europe 1
Crédit photo : capture d’écran MSN Actualités