Le magazine Capital vient d’être condamné en diffamation pour avoir affirmé que Bertrand Delanoë était « pire que Chirac » en matière « d’emplois fictifs ».
La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi dernier cette condamnation. Le directeur de publication et l’auteur de l’article ont été condamnés respectivement à 1 500 euros et 2 000 euros d’amende avec sursis, plus 1 euro de dommages et intérêts à verser à l’ancien maire de Paris.
Cette décision fait suite à un article publié en octobre 2010 où Capital affirmait que le maire socialiste finançait le syndicat CGT avec l’argent public, tout comme Jacques Chirac s’en était servi avant lui, couvert par des emplois fictifs, ce qui lui avait valu deux ans de prison avec sursis, après son mandat de président de la République.
Capital affirmait que Bertrand Delanoë avait salarié « une bonne trentaine de permanents planqués dans l’une des mutuelles de la ville, la MCVPAP (Mutuelle complémentaire de la ville de Paris, de l’Assistance Publique et des administrations annexes) », un « satellite de la CGT », pour la somme de 10 millions d’euros prises dans les poches du contribuable.
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