Céline Pigalle, blanchie sous le harnais libéral libertaire, ancienne de (prenez votre souffle) Europe 1, Canal+, i>Télé (devenu CNews), LCI, BFMTV, rejoint Radio France appelée par Sibyle Veil.
France Bleu un peu dans le bleu
La dernière vague de mesure des audiences par Médiamétrie (novembre/décembre 2022) publiée début 2023 n’apportait pas de bonnes nouvelles à France Bleu passée pour la première fois sous la barre des 5 % en audience cumulée, à 4,9 % exactement.
Par ailleurs, le torchon brûlait entre les rédactions de province et la direction parisienne considérée comme éloignée du terrain. Une motion de défiance avait été votée sur pression syndicale à l’automne 2022, sur un fond de crainte devant la future fusion France Bleu/France 3(voir infra).
Voir aussi : Mariage en vue télévision/radio entre France 3 et France Bleu
Casalta remercié, un mâle de plus de 50 ans en moins
Jean-Emmanuel Casalta (venu de France 3 Corse) qui dirigeait la radio depuis 2018 est brutalement écarté. Il présentait certes le grave inconvénient d’appartenir au mauvais sexe dans un univers où les directeurs sont des directrices, entre Sibyle Veil présidente et Laurence Bloch directrice des antennes.
Céline Pigalle (voir son portrait ci-dessous), écartée d’i>Télé en 2015 par Bolloré, présente tous les signes du petit soldat (ou soldate) libéral libertaire. Le signataire de ces lignes se souvient d’un discours devant les Assises du journalisme où elle se vantait d’avoir écarté Éric Zemmour de la chaîne où elle travaillait car « certaines choses ne peuvent pas se dire ». Étant bien entendu qu’elle serait l’arbitre des élégances en ce domaine. Avec une telle conception de la liberté d’expression, les journalistes du futur pôle France Bleu/France 3 savent à quoi se tenir. Et nous aussi.
Voir aussi : Céline Pigalle, portrait