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C’est officiel : Philippe Verdier a été licencié par France 2

2 novembre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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C’est officiel : Philippe Verdier a été licencié par France 2

Temps de lecture : 2 minutes

Fin de partie pour Philippe Verdier à France 2. Malgré la couverture médiatique de son affaire et la pétition lancée pour tenter de sauver son poste, le « monsieur météo » de France 2 a finalement reçu sa lettre de licenciement.

Dans une vidéo pub­liée par sa mai­son d’édi­tion, Ring, ce dernier se présente aux spec­ta­teurs par ces mots : « Mon livre “Cli­mat Inves­ti­ga­tion” est sor­ti il y a un mois. Depuis, je suis inter­dit d’an­tenne sur ma pro­pre chaîne. » Et d’ou­vrir face à la caméra sa let­tre de licen­ciement, avant qu’un mes­sage n’ap­pa­raisse : « Philippe Verdier licen­cié par France Télévi­sions un mois avant la COP21. »

Depuis le 12 octo­bre, Philippe Verdier était absent de l’an­tenne, offi­cielle­ment en con­gés pour « pro­mou­voir son livre ». En réal­ité, les posi­tions évo­quées dans son dernier livre, jugées « cli­matoscep­tiques », sont très mal passées auprès de la direc­tion de France Télévi­sions comme de l’exé­cu­tif à seule­ment quelques semaines de la COP21 de Paris.

Il avait été con­vo­qué par sa direc­tion fin octo­bre. « Lorsqu’on est salarié d’une mai­son comme France Télévi­sions, il faut faire une dis­tinc­tion entre ses avis per­son­nels et ce que l’on fait porter à l’entreprise. Là, il y a eu con­fu­sion, et ça me pose prob­lème », a déclaré Del­phine Ernotte, prési­dente du groupe public.

De son côté, Philippe Verdier ne se fait pas d’il­lu­sions : « For­cé­ment, quand quelqu’un se met en tra­vers de la route de la COP 21, ça ne fait pas plaisir à l’Élysée. »

La séquence aura per­mis de mon­tr­er le courage et l’e­sprit de sol­i­dar­ité de Louis Bidon, « mon­sieur météo » de TF1 et de RTL, qui s’est exprimé sur cette affaire à l’oc­ca­sion de la sor­tie de son livre Quand la météo fait l’his­toire. Inter­rogé sur RTL, celui-ci s’est en effet désol­i­darisé de son con­frère. « Moi, je m’ap­plique le devoir de réserve », a‑t-il com­men­té, jugeant que Philippe Verdier aurait dû égale­ment deman­der une audi­ence auprès du prési­dent de la République plutôt que de pub­li­er un livre et une let­tre ouverte pour cri­ti­quer les posi­tions du GIEC…

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