Déjà sévèrement épinglée par Airy Routier le 14 février 2011 dans le défunt France-Soir pour un salaire de numéro deux de l’Audiovisuel extérieur français (AEF) s’élevant à 750.000 € annuels, Christine Ockrent refait parler d’elle en réclamant à cette société, financée sur fonds publics, des indemnités de départ à hauteur de 650.000 €.
« Ce départ négocié, s’il avait finalement lieu, serait d’autant plus étonnant que Christine Ockrent, au titre de mandataire sociale, est révocable sans indemnités. A moins que son contrat ait prévu un parachute doré », écrivait à l’époque Airy Routier.
Camille Pascal, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, confirme dans son livre Scènes de la vie quotidienne à l’Élysée, que Christine Ockrent n’a perçu aucune indemnité de départ, l’ancien locataire de l’Elysée ne souhaitant pas que l’on puisse dire que cette éviction coûterait au contribuable.
La somme de 650.000 € serait pourtant provisionnée par l’AEF, au cas où le tribunal de commerce donnerait raison à l’ancienne journaliste. Dans ce cas, c’est donc bien le contribuable qui mettrait la main à la poche.
Photo : Olivier Ezratty via Wikimédia (cc)