Déjà en février 2020, l’European Center for Law and Justice (ECLJ), dirigé par Grégor Puppinck, publiait un rapport démontrant qu’une proportion importante des juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) provient du réseau d’ONG de l’Open Society Foundation de Soros. Un nouveau rapport publié en juillet 2021 apporte de nouvelles révélations sur la pieuvre Soros.
Un scoop de Valeurs Actuelles
Ce que révèle ce nouveau rapport de l’ECLJ ? Soros contrôle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, par le biais d’un petit nombre d’ONG. Un contrôle permettant de le transformer en outil d’influence au service de son idéologie. Pour Valeurs Actuelles,
« Cette nouvelle enquête démontre, preuves à l’appui, comment des intérêts privés ont infiltré l’échelon le plus élevé de protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale : le Conseil des droits de l’homme des Nations unies ».
Dans le cas des deux rapports, le silence assourdissant des médias officiels, à l’exception de Valeurs Actuelles, donne une idée de l’influence de l’idéologie de Soros dans ces médias.
Voir notre premier article de 2020 sur le même sujet.
Si ce nouveau rapport est important, selon Grégor Puppinck, c’est que « À l’ère de la globalisation, les centres de décision se déplacent loin des peuples et de leurs capitales historiques pour se concentrer en quelques nouvelles capitales de la gouvernance mondiale. (…) En se déplaçant, le pouvoir change de nature : il se veut rationnel et global, se détache par conséquent de l’expression de la volonté (supposée irrationnelle) des peuples particuliers ». Dans ce cadre, des entreprises et des fondations privées imposent plus ou moins discrètement leur conception politique mondialiste. Elles le peuvent d’autant mieux qu’elles abreuvent l’UNICF, l’OMS, le Haut-commissariat pour les réfugiés, l’Unesco, les universités, les médias… en millions de dollars.
Les principales informations contenues dans ce rapport et répercutées en exclusivité par Valeurs Actuelles
Soros et la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) : suite à l’enquête qui démontrait l’influence de Soros au sein de cette Cour, les membres de cette dernière se contentent de minimiser l’influence du milliardaire. Le Comité des ministres demande que la clarté soit faite, la requête passe à la trappe. Puis une campagne massive est lancée par des organisations amies contre l’ECLJ avec pour objectif de le dénigrer et le délégitimer.
La corruption « silencieuse » : l’ECLJ s’intéresse au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et a ce qui s’appelle « les procédures spéciales ». Elles sont instituées pour surveiller la situation des droits de l’homme dans certains pays. Le problème vient de leur financement, de type levées de fonds. Un tel financement joue évidemment un grand rôle sur ce que contiennent les rapports. Pour l’ECLJ, il s’agit de « corruption silencieuse ». Quelles sont les deux principales fondations finançant le système : Ford et l’Open Society de Soros. Conclusion ? « Quelques organisations privées exercent une emprise croissante sur le plus haut niveau mondial de protection des droits de l’homme ». Dans le cadre des procédures spéciales, un individu va recevoir un mandat, analyser les plaintes, visiter des pays, conseiller des gouvernements, intervenir autour des autres structures de l’ONU… grâce à l’argent de Ford et Soros.
À procédures spéciales, personnalités spéciales : Valeurs Actuelles, non sans ironie, les décrit ainsi : « Des apôtres parcourant le monde pour promouvoir les droits inaliénables de l’être humain et représenter les Nations unies ». Ces prétendus experts sont nommés par le Conseil des droits de l’homme. Ils sont officiellement bénévoles et non rémunérés. En réalité, ils sont financés par des acteurs extérieurs, privés ou publics. Ils doivent déclarer leur revenus mais… seulement ce qu’ils souhaitent.
Un système opaque : Les fondations ont donc acquit une énorme influence à l’ONU par le biais de leurs contributions financières. Elles viennent combler un vide : l’ONU finance très peu les actions liées aux droits de l’homme. Si les fondations peuvent financer, et donc influencer, les experts, c’est parce qu’ils ne perçoivent pas assez d’argent pour leurs frais. Sans financement extérieur, cela ne fonctionne pas. C’est dans cette brèche que s’engouffre Soros.Comme les experts n’ont pas d’obligation de déclarer ces financements, le système est tout sauf transparent.
Petits arrangements entre amis : sur ces bases, d’après Valeurs Actuelles, « Il y a rapporteur spécial et rapporteur spécial. Il y a celui qui peine à se procurer une imprimante, un téléphone et un bureau et celui qui organise de grandes conférences tous frais payés sur une île paradisiaque ». La différence ? Le thème de leurs mandats. Ceux qui reçoivent le plus de dons sont ceux qui sont susceptibles de faire avancer la propagande des donateurs. Le magazine cite un rapporteur spécial : « Vous recevez de l’argent de la fondation Soros, et ensuite vous faites ce qu’ils demandent ».
Le militantisme de l’Open Society : dans ses propres documents, la structure de Soros assume pleinement sa volonté de « vouloir contrôler la mécanique des droits de l’homme ». Elle finance nombre de rapporteurs et d’organisations qui publient ensuite des rapports promouvant ouvertement les idées de Soros. C’est ainsi que parmi les 222 titulaires de mandats ayant exercé depuis 2010, 52 ont exercé ou exercent une responsabilité dans la Fondation Ford, l’Open Society ou une ONG affiliée. L’Open Society fait aussi en sorte que les personnes qu’elle paie se retrouvent aux postes qui l’arrangent. Ce sont les vecteurs de l’influence de Soros à l’ONU. Le but est d’être à l’origine et à la conclusion d’un rapport qui ensuite fait autorité dans le monde entier. Ce militantisme s’exerce aussi à l’échelle des universités.
Selon l’ECLJ et Valeurs Actuelles, « Les droits de l’homme ont été confisqués ». Le mécanisme des procédures spéciales n’est pas neutre et les rapporteurs ne sont pas désintéressés. Au contraire, l’argent coule à flot quand il s’agit de financer et de promouvoir la conception du monde de George Soros. Il n’y a pas de complot. Comme l’écrit Valeurs Actuelles, « C’est simplement la réalité, celle d’un lent travail de sape idéologique et du dévoiement de tout un système ».
Voir aussi : notre article sur le silence de certains médias français
Voir aussi : les liens entre Soros et le conseil de surveillance de Facebook