Après l’arrêt des éditions papiers de Metronews en juillet, la chaîne compte refondre son offre numérique à partir du site de l’ancien quotidien gratuit.
D’ici octobre, la soixantaine de salariés (sur 100) de Metronews, concernés par le plan social mis en œuvre avant l’été, aura quitté le quotidien gratuit. Commerciaux et employés de la logistique seront licenciés deux mois après l’arrêt des éditions « papier » du journal. Les secrétaires de rédaction mais aussi quelques journalistes sont également sur le départ. Seuls resteront en fonctions les rédacteurs et les publicitaires sur le web. Metronews.fr reste le seul support survivant de l’épopée Métro démarrée en 2002. Le site devrait même servir de colonne vertébrale au futur dispositif d’information numérique de TF1, propriétaire de Metronews.
Le scénario probable, auquel réfléchissent les patrons du digital de la chaîne, est une fusion entre Mytf1news, le site d’information actuel de TF1 et Metronews. Cette dernière devrait être effectuée fin 2015. Si le nouvel ensemble numérique prendra une appellation différente des deux marques actuelles, la rédaction en chef de Metronews le pilotera. Bien plus nombreux que ceux de Mytf1news (moins d’une dizaine), ses journalistes formeront l’essentiel des troupes du nouveau site.
Cette future offre, gratuite, est avant tout conçue comme un accélérateur de rentrées publicitaires digitales pour TF1. L’audience réunie des deux sites actuels avoisinera les huit millions de visiteurs uniques. De quoi propulser la chaîne dans le peloton de tête des sites français d’information, occupé par Le Figaro et Le Monde.