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Contre les populismes, Challenges a trouvé la solution : le business des festivals

14 juin 2018

Temps de lecture : 2 minutes
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Contre les populismes, Challenges a trouvé la solution : le business des festivals

Temps de lecture : 2 minutes

Nous ne résistons pas au plaisir d’offrir à nos lecteurs la dernière couverture de Challenges, Le news de  l’économie. Le magazine est encore possédé majoritairement par Claude Perdriel.

Mais, comme nous vous l’annoncions le 28 avril 2018, le groupe Renault vient d’acheter 40% des parts du mag­a­zine, avec pour ambi­tion d’en faire un com­plé­ment de ser­vice pour les con­duc­teurs des futures voitures autonomes. Le mag­a­zine devient un adju­vant à la vente de pro­duits ou de ser­vices, un peu comme Libéra­tion (dont les jours de l’édition papi­er sont comp­tés) et L’Express ont servi à ven­dre des abon­nements télé­phoniques à SFR, les sous arrivant dans la même poche, celle de Patrick Drahi, pro­prié­taire des deux jour­naux et du réseau téléphonique.

La cou­ver­ture est (involon­taire­ment) amu­sante car son mes­sage est sim­ple : la sit­u­a­tion est grave (enten­dons pour les oli­garchies divers­es et var­iées, celles de la finance comme celles des médias). Deux dan­gers men­a­cent. Tout d’abord l’odieux pop­ulisme qui gagne du ter­rain en Ital­ie, Autriche, Slovénie et ailleurs. Et aus­si les désor­dres com­mer­ci­aux, enten­dez par là les ten­ta­tives de pro­tec­tion­nisme. Le pro­tec­tion­nisme qui empêche les mou­ve­ments de cap­i­taux et ceux de pop­u­la­tion. Les dol­lars et les migrants devraient cir­culer en toute lib­erté, tel est le mes­sage du libéral­isme tri­om­phant. Heureuse­ment deux bonnes fées nous pro­tè­gent encore. La fée Merkel toute de rose vêtue et le mage Macron qui porte un étrange gilet à moins que ce ne soit un ruban sig­nalant une décoration.

Le comique vient après en met­tant en par­al­lèle les deux titres, celui du haut et celui du bas. En haut Dernière chance avant de ren­tr­er dans le mur. En bas la réponse Le busi­ness des fes­ti­vals. Bien enten­du nous nous dou­tons que ce rap­proche­ment n’est pas voulu par le graphiste du jour­nal. Mais il est éclairant, face aux pop­ulismes la recette est con­nue : du pain et des jeux.

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