Il y a eu la première vague du printemps et son confinement sévère, puis sa prolongation au début de l’été. S’ensuivit le long feuilleton de la deuxième vague. Viendra ? Viendra pas ? Plus sévère ? Moins sévère ? Les pronostics obéissent ils à un souci scientifique ou à un programme (conscient ou inconscient) d’ingénierie sociale ?
Des chiffres, mais quels chiffres ?
Plusieurs médecins ont fait mi-août 200 des déclarations qui semblent remettre en doute l’efficacité des mesures politiques contre le coronavirus. Parmi eux, le Pr Toussaint interrogé sur CNews le 18 août 2020 a tenu des propos qui ont étonné jusqu’au journaliste présent avec lui. Il a rappelé que dans les quatre chiffres évoqués par les médias, les plus importants ne sont pas le nombre de nouveaux cas par jour mais bien les hospitalisations dues au virus ainsi que les entrées en réanimation et les décès.
« Nous sommes actuellement dans une utilisation des indicateurs, un changement, une instrumentalisation qui fait que nous allons avoir, pour les semaines à venir, des changements de comportements, des orientations qui sont décidées par un conseil scientifique qui ne regarde plus la réalité du risque, mais qui souhaite probablement imposer d’autres schémas de pensée. »
Sachant cela, on pourrait se demander quels motifs gouvernent les pouvoirs publics et les médias quand ils imposent de nouvelles règles pour endiguer l’épidémie.
« Le conseil scientifique, lorsqu’il nous annonce la énième deuxième vague la semaine dernière, un certain nombre de ses membres sont sur leur site de vacances, si je le dis c’est parce qu’ils l’annoncent publiquement sur les radios publiques. »
Ce conseil semble donc prendre l’épidémie à la légère. Selon le Pr Toussaint, M. Ferguson qui avait fait des simulations pessimistes de 500 000 morts en France qui ont conduit au confinement de la moitié de la population mondiale ne respectait pas les règles du confinement. Ces gens « ne croient pas aux recommandations qu’ils transmettent. » Le risque actuel du coronavirus n’est plus le même que lors du printemps dernier. Grâce à une courbe qui retrace l’évolution de la pandémie depuis février, il montre que le pic a été atteint mi-avril. Depuis, le nombre de décès diminuent. Il en est de même pour le nombre d’hospitalisations et d’entrées en réanimation.
Deuxième vague problématique
Ainsi, la deuxième vague qui nous était annoncée pour fin août n’a pas eu lieu. Le Pr Toussaint l’a redit également sur LCI le 20 août « Il faut revenir à la réalité, regardez les chiffres et vous verrez qu’il n’y a pas d’épidémie, pas de fondement scientifique au port du masque en espace ouvert. Est-ce que vous de votre côté vous vous rendez compte du drame psychologique que vous générez ? » Le Pr Toubiana accuse les médias de faire peur à la population inutilement. Le port du masque peut avoir selon lui plus d’impacts négatifs que positifs car personne ne contrôle s’ils sont lavés et donc efficaces. Ce sont donc des choix politiques et non scientifiques. Il affirme que si le virus redevient plus meurtrier en automne, ce ne sera pas dû au comportement des Français, mais à la mutation possible du virus. L’hiver, la contamination peut également augmenter car la population vit davantage en milieux confinés que l’été. Le Pr Toussaint n’affirme pas que la deuxième vague n’aura pas lieu, mais il dit que ce n’est pas à l’ordre du jour comme l’avaient affirmé certains scientifiques et médias en juin.
Importance du nombre de personnes testées
Le nombre de nouveaux cas par jour n’est pas un indicateur fondamental pour juger de l’état de l’épidémie. En effet, il dépend évidemment du nombre de personnes testées par jour. Il est important de rappeler que beaucoup d’enfants et de jeunes peuvent être porteurs sans avoir de symptômes. Le Luxembourg n’a compté qu’une centaine de morts du virus depuis le début de la pandémie. Ayant lancé une campagne massive de tests en invitant toute la population rapidement à réaliser un test, leur nombre de nouveaux cas déclarés a fortement augmenté. Les pays frontaliers comme l’Allemagne se sont mis à exiger un test Covid inférieur à 48 heures pour permettre de passer la frontière. Cependant si l’on rapporte le nombre de cas testés positifs au Covid à l’ensemble de la population et surtout au nombre de cas hospitalisés, le Luxembourg n’est pas au-dessus des autres pays européens.
Masque ou pas masque ?
Le Pr Toubiana a également critiqué le port du masque systématique. Plusieurs scientifiques s’unissent pour dire que le virus étant plus petit que les mailles des masques, le virus peut passer à travers. En outre, porter le masque ne va bien sûr pas sans se laver les mains très régulièrement et garder une certaine distanciation dès que possible. Le Pr Éric Raoult disait que pour que la population acquière une immunité collective, il fallait que le virus puisse circuler. Il est même jusqu’à affirmer qu’on ne sait pas si le confinement a été aussi efficace que ce qu’on nous a asséné.
La vidéo récente de l’épidémiologiste Éric Saint-Germain a dépassé le million de vues sur Facebook. En colère, il y explique l’absurdité du port du masque et son efficacité. Selon lui, on se moque des gens, on leur fait croire des choses pour les rassurer. « C’est incroyable toutes les salades qu’on nous sert, c’est incroyable qu’on nous prenne pour des crétins à ce point-là. » Il montre, grâce à des chiffres qu’au Québec il y a eu plus de morts qu’en Chine et le même nombre de morts qu’en Suède où il n’y a pas eu de confinement strict et où le port du masque n’est pas obligatoire. « Les médias mentent tellement à tour de bras. ». Comme d’habitude persifleront les mauvais esprits ?