À la suite de notre article sur Corse-Matin du 18 mars 2019, nous avons reçu un courrier d’Antoine Albertini que nous publions dans son intégralité.
« Madame, monsieur,
je découvre l’existence de votre site en même temps que je suis alerté par une connaissance du contenu de l’article publié le 18 mars de l’année en cours et intitulé “Corse-Matin : ça se complique pour le Président Antony Perrino”.
Sa lecture appelle de ma part les observations suivantes :
- Je ne faisais plus partie, à la date de parution, de la rédaction de Corse-Matin, mon départ, à ma demande, ayant été effectif dès le mois de décembre 2018.
- Je ne faisais du reste plus partie de la direction de Corse-Matin depuis le 12 juillet 2018, ayant été relevé de mes fonctions à cette date, toujours à ma demande expresse.
- Enfin, je ne faisais pas davantage partie d’une “nouvelle direction” instituée par les nouveaux actionnaires de référence du titre en question, puisque j’avais intégré ladite direction le 6 juillet 2015, sous l’empire de l’ancien actionnariat de Corse-Matin.
Ces précisions étant utilement apportées à l’aune des débats et ne visant qu’à votre édification personnelle, je conviens avec vous que la difficile tâche consistant à informer le public requiert rigueur et exactitude. Deux exigences plus difficiles à satisfaire qu’il n’y paraît, n’est-ce pas ?
Antoine Albertini
Nos commentaires : nous publions volontiers ces précisions de Monsieur Albertini. Toutefois s’il nous avait lu avec attention, il aurait remarqué que notre deuxième paragraphe rendait compte de la situation de la rédaction le 28 avril 2018 et non pas de la nouvelle organisation de mars 2019. Le 28 avril 2018, Monsieur Albertini faisait bien partie de la direction qu’il a quittée selon ses propres termes « le 12 juillet 2018… relevé de mes fonctions à cette date ». Et il faisait bien partie de la rédaction en avril 2018, son départ « ayant été effectif dès le mois de décembre 2018 ». Nous rectifions notre information sur la « nouvelle direction » du printemps 2018, Monsieur Albertini arrivé en juillet 2015 avait été nommé par l’ancien actionnaire et faisait donc partie de la direction précédente, il pouvait y avoir une ambigüité à la lecture. Enfin, notre article visait essentiellement les liens étonnants d’Antony Perrino avec certain clans corses, il n’a jamais été question d’y associer Monsieur Albertini.